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Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui

Le Seigneur prend ma défense, qui me condamnera ?

 

Le Seigneur prend ma défense, qui me condamnera ?

 

Le Seigneur mon Dieu m’a ouvert l’oreille, et moi, je ne me suis pas révolté, je ne me suis pas dérobé. J’ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient, et mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe. Je n’ai pas caché ma face devant les outrages et les crachats. Le Seigneur mon Dieu vient à mon secours ; c’est pourquoi je ne suis pas atteint par les outrages, c’est pourquoi j’ai rendu ma face dure comme pierre : je sais que je ne serai pas confondu. Il est proche, Celui qui me justifie. Quelqu’un veut-il plaider contre moi ? Comparaissons ensemble ! Quelqu’un veut-il m’attaquer en justice ? Qu’il s’avance vers moi ! Voilà le Seigneur mon Dieu, il prend ma défense ; qui donc me condamnera ?

 

Isaïe 50, 5-9

 

Appelant la foule avec ses disciples, il leur dit : « Si quelqu’un veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive. Car celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie à cause de moi et de l’Évangile la sauvera ».

 

Marc 8, 34-35

 

 

Le texte d’Isaïe, s’il s’applique d’abord au Christ, ce qui en fait une des lectures incluses dans la liturgie de l’Église le mercredi saint, s’applique également à tout croyant. Voilà le Seigneur mon Dieu, il prend ma défense ; qui donc me condamnera ? Dieu est Amour, Il est Miséricorde. L’amour excuse tout, croit tout, espère tout, supporte tout (1 Co 13, 7). L’Amour ne juge pas, ne condamne pas, mais pardonne et se montre patient, espérant même contre toute espérance que le méchant se détourne de sa conduite mauvaise et parvienne au salut éternel : « Les serviteurs lui disent: "Alors, veux-tu que nous allions la ramasser ? " -"  Non, dit-il, de peur qu'en ramassant l'ivraie vous ne déraciniez le blé avec elle. Laissez l'un et l'autre croître ensemble jusqu'à la moisson » (Mt 13, 28-30). L’Ennemi, par contre, celui qui sème l’ivraie dans les cœurs, est décrit comme l’Accusateur (Ap 12, 10). Et il a raison d’accuser ! Nous sommes des êtres faibles enclins au péché. Heureusement, si quelqu'un vient à pécher, nous avons un défenseur devant le Père, Jésus Christ, qui est juste (1 Jn 2, 1) et le Paraclet, l’Esprit de Vérité (Jn 14, 16-17) qui est notre avocat, notre défenseur, notre consolateur en ce monde.

 

Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle?  (Lc 10, 25)

 

Si Jésus le Juste a été injustement accusé lors de son séjour parmi nous, à plus forte raison, moi qui ne suis qu’un serviteur qui n’est pas plus grand que son maître (Jn 13, 16) et un serviteur pécheur de surcroît, dois-je m’attendre à être la cible de critiques fondées ou non. C’est là l’une des croix que Jésus nous demande de porter afin de le suivre. Je ne cherche pas à me défendre des accusations portées contre moi, ce qui se révélerait inutile, mais je laisse le Seigneur mon Dieu venir à mon secours, notamment par son Esprit Saint qui me rendra imperméable aux outrages, ne les laissera pas répandre le venin du non-amour dans mon cœur.

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