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Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui

Marie rendit grâce au Seigneur - l'humilité véritable

 

 

Marie rendit grâce au Seigneur – l’humilité véritable

 

En ce temps-là, Marie rendit grâce au Seigneur en disant :

Mon âme exalte le Seigneur,

exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !

Il s’est penché sur son humble servante ; désormais tous les âges me diront bienheureuse.

Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom !

Sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent.

Déployant la force de son bras, il disperse les superbes.

Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles.

Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides.

Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour,

de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et sa descendance à jamais. »

Marie resta avec Élisabeth environ trois mois, puis elle s’en retourna chez elle.

 

Luc 1, 46-56

 

L’humilité véritable ne consiste pas à nier les dons reçus de Dieu, ce qui serait contraire à la vérité objective, mais à reconnaître qu’ils tirent leur origine du Seigneur, le seul bon (Lc 18,19) comme Marie l’a fait dans le Magnificat.

 

Le plus grand péché de l’homme moderne, aveuglé par sa science qui surpasse outrageusement la connaissance accumulée par les générations qui l’ont précédé, réside en ce qu’il revendique orgueilleusement s’être fait lui-même, être devenu le fruit exclusif de ses propres efforts, et, de là, s’arroger des privilèges exclusifs à Dieu dont décréter ce qui est bien et mal sans égard au préceptes divins ou encore s’arroger le droit de vie et de mort.

 

Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle? (Lc 10, 25)

 

Je prie Marie, ma mère, de m’enseigner l’humilité du cœur, de me faire voir combien je dois tout à Dieu pour ce qu’il y a de bon en moi. Avec elle, je loue le Seigneur pour les bienfaits dont il m’a gratifié. Ensuite, conscient de n’avoir aucun mérite pour ce que je suis et que j’ai, je me considère le fiduciaire et non le propriétaire des dons reçus de Dieu et je les mets généreusement à la disposition de mon prochain ainsi que m’y invite Jésus : « Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement » (Mt 10, 8).

 

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