Votre Père ne veut pas qu’un seul de ces petits soit perdu

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Quel est votre avis ? Si un homme possède cent brebis et que l’une d’entre elles s’égare, ne va-t-il pas laisser les quatre-vingt-dix-neuf autres dans la montagne pour partir à la recherche de la brebis égarée ? Et, s’il arrive à la retrouver, amen, je vous le dis : il se réjouit pour elle plus que pour les quatre-vingt-dix-neuf qui ne se sont pas égarées. Ainsi, votre Père qui est aux cieux ne veut pas qu’un seul de ces petits soit perdu. »

Matthieu 18, 12-14

Quel père, digne de ce nom, ne veut pas le meilleur pour ses enfants ? Combien plus notre Père qui est aux cieux, et qui est Amour, veut-Il le salut de chacun d’entre nous ! Si le Tout-Puissant veut notre salut comment se fait-il que plusieurs, aux dires même de Jésus (« Large, en effet, et spacieux est le chemin qui mène à la perdition, et il en est beaucoup qui s'y engagent (Mt 7, 13)), ne joindront pas les rangs des élus ? C’est là l’insondable mystère de la liberté humaine. Dieu, parce qu’Il est Amour recherche notre amour. Or, il ne peut exister d’amour sans don libre de soi. C’est ce qui contraint Dieu à nous laisser exercer notre liberté même si cela peut se révéler être à notre détriment. Même encore là, le Seigneur n’abandonne pas la partie ! Il n’attend qu’un signe de bonne volonté de notre part, le regret de nos fautes et le désir de nous réconcilier avec Lui (de préférence dans le moyen mis par Lui à notre disposition, le sacrement de Réconciliation) pour effacer nos fautes et nous offrir l’opportunité de prendre un nouveau départ.

Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle? (Lc 10, 25)

En ce temps de l’Avent je prends avantage de l’offre du Seigneur de me réconcilier avec Lui et je me présente au sacrement du Pardon afin de restaurer ma capacité à aimer handicapée par mes péchés.