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Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui

Hauts et bas de la vie spirituelle

 

 

Hauts et bas de la vie spirituelle

 

Je t'exalte, Seigneur : tu m'as relevé.

Quand j'ai crié vers toi, tu m'as guéri ;

Seigneur, tu m'as fait remonter de l'abîme et revivre quand je descendais à la fosse.

Fêtez le Seigneur, vous, ses fidèles, rendez grâce en rappelant son nom très saint.

Sa colère ne dure qu'un instant, sa bonté, toute la vie ;

avec le soir, viennent les larmes, mais au matin, les cris de joie.

Moi, j'ai dit dans mon bonheur: "Rien à jamais ne m'ébranlera!"

Yahvé, ta faveur m'a fixé sur de fortes montagnes;

tu caches ta face, je suis bouleversé.

Et j'ai crié vers toi, Seigneur, j'ai supplié mon Dieu :

Tu as changé mon deuil en une danse,

Que sans fin, Seigneur, mon Dieu, je te rende grâce !

 

Psaume 30, 2-9.11-13

 

 

La vie d’amitié avec Dieu n’est pas un long fleuve tranquille sur lequel nous n’avons qu’à nous laisser porter vers notre terme sans qu’il nous en coûte d’autre peine que l’effort requis pour nous y engager.

 

Pour qui découvre Dieu, c’est la joie : joie d’être relevé de sa misère, de trouver un sens à sa vie, de savoir avoir quelqu’un sur qui compter constamment à ses côtés… Bref, joie d’entreprendre une vie nouvelle : tu m'as fait remonter de l'abîme et revivre. Cette joie est communicative, le nouveau fidèle ne peut la contenir en lui-même : Fêtez le Seigneur, vous, ses fidèles, rendez grâce en rappelant son nom très saint.

 

Bientôt, les jours d’errance ne semblent plus qu’un souvenir lointain : « Sa colère ne dure qu'un instant, sa bonté, toute la vie ; avec le soir, viennent les larmes, mais au matin, les cris de joie ». Rien ne semble pouvoir mettre un terme à ce bonheur nouvellement découvert. Alors nous présumons de nous-mêmes : «Rien à jamais ne m'ébranlera! », un peu à la manière de l’apôtre Pierre : « Dussé-je mourir avec toi, non, je ne te renierai pas » (Mt 26, 35). Mais voilà que Dieu cache sa face ! Dieu ne voulant pas d’une relation intéressée mais d’un amour gratuit nous prive des consolations qui nous ont initialement attirés vers Lui. Nous sommes bouleversés. Nous qui nous croyions sauvés, hier encore, nous découvrons qu’il reste du chemin à parcourir, qu’il nous faut faire des efforts pour cultiver cette amitié avec Dieu. Nous Lui manifestons à nouveau notre détresse : Et j'ai crié vers toi, Seigneur, j'ai supplié mon Dieu. Et Lui, au moment voulu fera sentir sa présence pour notre plus grande joie : Tu as changé mon deuil en une danse. Mais, on le voit cette tempête n’est pas sans laisser de trace chez qui la subit et le psalmiste se montre beaucoup plus humble que tantôt. Alors qu’il affirmait auparavant : «Rien à jamais ne m'ébranlera! », il cherche dorénavant appui en Dieu seul : « Que sans fin, Seigneur, mon Dieu, je te rende grâce ! » Puissent les épreuves nous rapprocher nous aussi de Dieu !

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