Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui

Marie se mit en route rapidement

 

 

Marie se mit en route rapidement

 

En ces jours-là, Marie se mit en route rapidement vers une ville de la montagne de Judée. Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth. Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l'enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie de l'Esprit Saint, et s'écria d'une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. Comment ai-je ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusqu'à moi ? Car, lorsque j'ai entendu tes paroles de salutation, l'enfant a tressailli d'allégresse au-dedans de moi. Heureuse celle qui a cru à l'accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. »  

 

Luc 1, 39-45

 

 

Recevoir Dieu en notre cœur ne doit pas demeurer sans effet. Dès que Marie porte Jésus en son sein, elle est pressée par la charité. Marie se mit en route rapidement pour aller certes prêter assistance à sa cousine Élisabeth, elle-même enceinte grâce à l’intervention divine, mais également pour partager la présence de Dieu en elle. Une fois rendue sur place, les effets de la présence de Dieu ne tardèrent pas à se faire sentir : Élisabeth fut remplie de l'Esprit Saint  et l'enfant (Jean qu’elle portait en son sein) a tressailli d'allégresse au-dedans d’elle. De la même manière que Marie a porté Dieu à Élizabeth, est-il du devoir de celui qui communie à la table eucharistique de permettre à la présence de Dieu de rayonner autour de lui. C’est ce qu’enseignait Mère Teresa de Calcutta à ses sœurs :  

 

La gaieté et la joie étaient la force de Notre Dame. C'est ce qui a fait d'elle la servante empressée de Dieu, son fils, car dès qu'il est venu à elle, elle « est partie en toute hâte ». Seule la joie pouvait lui donner la force de partir en toute hâte au-delà des collines de Judée pour devenir la servante de sa cousine. Il en est de même pour nous ; comme elle, nous devons être les vraies servantes du Seigneur et chaque jour après la sainte communion nous hâter par-delà les montagnes de difficultés que nous rencontrons en offrant de tout notre cœur notre service aux pauvres. Donnez Jésus aux pauvres en tant que servante du Seigneur

 

C’est également le message de l’apôtre Paul aux Corinthiens : « Nous vous exhortons à ne pas laisser sans effet la grâce reçue de Dieu » (2 Co 6, 1).

 

Vivant dans une société de consommation, nous sommes beaucoup plus inclinés à prendre et à recevoir qu’à donner et à partager. Ce Dieu que nous recevons dans la communion eucharistique ne demande pourtant qu’à être partagé pour le salut du plus grand nombre. Nous recevrons des grâces à la mesure de ce que nous ne les aurons pas conservées jalousement pour notre bénéfice personnel mais en aurons fait bénéficier le plus de personnes possible. Marchons dans les pas de notre mère spirituelle, la « comblée de grâce » (Lc 1, 28), elle se mit rapidement en route…

Article précédent Article suivant
Retour à l'accueil
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article