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Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui

Nous laisserons-nous interpeller par Dieu ?

 

Nous laisserons-nous interpeller par Dieu ?

 

« À qui donc vais-je comparer les hommes de cette génération? À qui ressemblent-ils? Ils ressemblent à des gamins assis sur la place, qui s'interpellent entre eux : 'Nous avons joué de la flûte, et vous n'avez pas dansé. Nous avons entonné des chants de deuil, et vous n'avez pas pleuré. 'Jean Baptiste est venu, en effet ; il ne mange pas de pain, il ne boit pas de vin, et vous dites : 'C'est un possédé ! 'Le Fils de l'homme est venu ; il mange et il boit, et vous dites : 'C'est un glouton et un ivrogne, un ami des publicains et des pécheurs. 'Mais la sagesse de Dieu se révèle juste auprès de tous ses enfants. »

 

Luc 7, 31-35

 

 

 Dieu nous interpelle inlassablement et de multiples manières. Aussi n’aurons-nous aucune excuse au jour du jugement si nous avons fait la sourde oreille à ces appels répétés et variés à aimer Dieu directement ou indirectement à travers le prochain qui est dans le besoin selon les paroles même de Jésus : « Alors ils répondront, eux aussi : 'Seigneur, quand est-ce que nous t'avons vu avoir faim et soif, être nu, étranger, malade ou en prison, sans nous mettre à ton service ?' Il leur répondra : 'Amen, je vous le dis : chaque fois que vous ne l'avez pas fait à l'un de ces petits, à moi non plus vous ne l'avez pas fait.' Et ils s'en iront, ceux-ci au châtiment éternel, et les justes, à la vie éternelle » (Mt 25, 44-46).

 

Toutes les excuses sont bonnes pour ne pas répondre « me voici » comme l’ont fait les prophètes Abraham (Gn 22, 1), Jacob (Gn 31, 11), Moïse (Ex 3,4), Samuel (1 S 3, 4), Isaïe (Is 6, 8)... Une façon insidieuse de se soustraire à l’appel consiste à remettre à plus tard : « Permets-moi d'aller d'abord enterrer mon père. », « laisse-moi d'abord faire mes adieux aux gens de ma maison. » (Lc 9, 59.61). Ce sont les grains tombés dans les épines de la parabole du semeur, ceux qui ont entendu la Parole (l’appel de Dieu), mais les soucis du monde, la séduction de la richesse et les autres convoitises les pénètrent et étouffent la Parole, qui demeure sans fruit (Mc 4, 18, 19). Et Jésus de dire au sujet de ceux qui cherchent à repousser l’heure de la décision : « Quiconque a mis la main à la charrue et regarde en arrière est impropre au Royaume de Dieu » (Lc 9, 62).

 

Si Dieu interpelle de diverses manières, de même ceux qui veulent se mettre à son service doivent-ils faire preuve d’ouverture et adapter la forme à l’auditoire visé. À ce chapitre, l’apôtre Paul fait figure de modèle : « Oui, libre à l'égard de tous, je me suis fait l'esclave de tous, afin de gagner le plus grand nombre. Je me suis fait Juif avec les Juifs, afin de gagner les Juifs; sujet de la Loi avec les sujets de la Loi -- moi, qui ne suis pas sujet de la Loi -- afin de gagner les sujets de la Loi. Je me suis fait un sans-loi avec les sans-loi -- moi qui ne suis pas sans une loi de Dieu, étant sous la loi du Christ -- afin de gagner les sans-loi. Je me suis fait faible avec les faibles, afin de gagner les faibles. Je me suis fait tout à tous, afin d'en sauver à tout prix quelques-uns » (1 Co 9, 19-22).

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