Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui
21 Juillet 2019 Parole du jour
Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ; c’était encore les ténèbres. Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau. Elle se tenait près du tombeau, au-dehors, tout en pleurs. Et en pleurant, elle se pencha vers le tombeau. Elle aperçoit deux anges vêtus de blanc, assis l’un à la tête et l’autre aux pieds, à l’endroit où avait reposé le corps de Jésus. Ils lui demandent : « Femme, pourquoi pleures-tu ? » Elle leur répond : « On a enlevé mon Seigneur, et je ne sais pas où on l’a déposé. » Ayant dit cela, elle se retourna ; elle aperçoit Jésus qui se tenait là, mais elle ne savait pas que c’était Jésus. Jésus lui dit : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » Le prenant pour le jardinier, elle lui répond : « Si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as déposé, et moi, j’irai le prendre. » Jésus lui dit alors : « Marie ! » S’étant retournée, elle lui dit en hébreu : « Rabbouni ! », c’est-à-dire : Maître. Jésus reprend : « Ne me retiens pas, car je ne suis pas encore monté vers le Père. Va trouver mes frères pour leur dire que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. » Marie Madeleine s’en va donc annoncer aux disciples : « J’ai vu le Seigneur ! », et elle raconta ce qu’il lui avait dit.
Jean 20, 1.11-18 Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris |
Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin. Elle est si empressée parce qu’elle est animée d’un grand amour. Quelle est la source de cet amour ? Ses nombreux péchés lui ont été remis parce qu’elle a montré beaucoup d’amour (Lc 7, 47), la reconnaissance d’une si grande grâce attisant davantage l’amour initial qui lui avait valu ce pardon. Et nous, nous montrons-nous-nous indulgents envers nous-mêmes au point de minimiser le péché en nous, de l’excuser ? Si c’est le cas, notre amour de nous-mêmes l’emporte sur l’amour de Dieu et du prochain. Peut-être avons-nous la prétention de traiter de nos fautes directement avec le Père céleste ? Méditons alors sur le récit du général Naaman qui a dû se plonger sept fois dans les eaux du Jourdain pour être délivré de la lèpre (2 R 5, 1-15). Rappelons-nous que le moyen prévu par Dieu pour nous délivrer de la lèpre du péché, du non-amour, est le sacrement de Réconciliation où nous devons avouer nos manquements à ses représentants dûment autorisés. Peut-être aussi nous tenons-nous loin de ce sacrement parce que nous avons peur ou que nous sommes honteux ? Méditons alors que nous privons notre Père céleste d’une grande joie : « il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent que pour 99 justes, qui n'ont pas besoin de repentir » (Lc 15, 7). Quel père digne de ce nom n’est pas touché par l’aveu que ses enfants lui font des gaffes qu’ils ont commises et, à l’inverse, peiné de ce que ceux-ci aient cherché à les camoufler ?
Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle? (Lc 10, 25)
Je fréquente régulièrement le sacrement de Réconciliation afin que croissent l’Amour (la présence du Dieu qui est Amour) et l’amour (de Dieu et du prochain) en moi.