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Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui

Ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés (Lc 6, 37)

En ce temps-là, Jésus s’en alla au mont des Oliviers. Dès l’aurore, il retourna au Temple. Comme tout le peuple venait à lui, il s’assit et se mit à enseigner. Les scribes et les pharisiens lui amènent une femme qu’on avait surprise en situation d’adultère. Ils la mettent au milieu, et disent à Jésus : « Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d’adultère. Or, dans la Loi, Moïse nous a ordonné de lapider ces femmes-là. Et toi, que dis-tu ? » Ils parlaient ainsi pour le mettre à l’épreuve, afin de pouvoir l’accuser. Mais Jésus s’était baissé et, du doigt, il écrivait sur la terre. Comme on persistait à l’interroger, il se redressa et leur dit : « Celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à lui jeter une pierre. » Il se baissa de nouveau et il écrivait sur la terre. Eux, après avoir entendu cela, s’en allaient un par un, en commençant par les plus âgés. Jésus resta seul avec la femme toujours là au milieu. Il se redressa et lui demanda : « Femme, où sont-ils donc ? Personne ne t’a condamnée ? » Elle répondit : « Personne, Seigneur. » Et Jésus lui dit : « Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus. ».

Jean 8, 1-11

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Tous, sans exception, nous devrons recourir à la divine Miséricorde pour espérer pouvoir entrer dans le Royaume des cieux. Or, pour nous en rendre éligibles, nous devrons nous être montrés nous-mêmes miséricordieux envers ceux qui auront contracté des dettes envers nous : Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde (Mt 5, 7). C’est là aussi la conclusion de la parabole du débiteur impitoyable (Mt 18, 21-35). Le récit de la femme adultère nous fait voir en action le Fils de Dieu, image visible du Dieu invisible, le modèle qui nous a été donné pour marcher à sa suite, qui n’est pas venu juger le monde, mais le sauver (Jn 12, 47). Quand nous avons envie de juger et de condamner, demandons-nous qui nous sommes pour nous arroger un tel droit que le Fils du Père s’est refusé à exercer, Lui qui n’avait pas connu le péché. Quand nous jugeons et nous condamnons, nous nous jugeons et nous nous condamnons nous-mêmes. À plus forte raison, pourrions-nous rajouter, quand il s’agit, comme dans le cas présent, de faits dans lesquels nous ne sommes pas nous-mêmes partie prenante et dont nous avons été témoins ou qui nous ont été seulement rapportés.

Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? (Lc 10, 25)

Je médite régulièrement sur la nécessité de recourir à la Miséricorde pour entrer dans le Royaume et du devoir de réciprocité qui en découle de manifester aux autres la même miséricorde que je réclamerai pour moi-même afin de m’en rendre admissible.

 

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