Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui
20 Mars 2025 Parole du jour
Ainsi parle le Seigneur : Maudit soit l’homme qui met sa foi dans un mortel, qui s’appuie sur un être de chair, tandis que son cœur se détourne du Seigneur. Il sera comme un buisson sur une terre désolée, il ne verra pas venir le bonheur. Il aura pour demeure les lieux arides du désert, une terre salée, inhabitable. Béni soit l’homme qui met sa foi dans le Seigneur, dont le Seigneur est la confiance. Il sera comme un arbre, planté près des eaux, qui pousse, vers le courant, ses racines. Il ne craint pas quand vient la chaleur : son feuillage reste vert. L’année de la sécheresse, il est sans inquiétude : il ne manque pas de porter du fruit. Rien n’est plus faux que le cœur de l’homme, il est incurable. Qui peut le connaître ? Moi, le Seigneur, qui pénètre les cœurs et qui scrute les reins, afin de rendre à chacun selon sa conduite, selon le fruit de ses actes. Livre du prophète Jérémie 17, 5-10 Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris |
Le christianisme est d’abord et avant tout une question de foi : la connaissance et l’intimité du Dieu qui est Amour, ce Dieu Père en qui le chrétien met toute sa confiance, une confiance amoureuse, fort de la promesse de Celui-ci : « Une femme peut-elle oublier son nourrisson, ne plus avoir de tendresse pour le fils de ses entrailles ? Même si elle l’oubliait, moi, je ne t’oublierai pas » (Is 49, 15). Maudit soit l’homme qui met sa foi dans un mortel, qui compte sur un mortel pour le rendre heureux. Seul l’infini, Dieu, peut combler le désir de bonheur de l’homme. Les mortels ne sont que des intermédiaires, de surcroît imparfaits, par lesquels Dieu nous manifeste de manière tangible son Amour. Quiconque fait une fin de ce qui n’est qu’un moyen sera inévitablement déçu. Autre est le sort de l’homme qui met sa foi dans le Seigneur, dont le Seigneur est la confiance. Jamais il ne sera déçu par le Dieu immuable, le même hier, aujourd’hui et à jamais, qui nous conserve son Amour même lorsque nous ne nous en montrons pas dignes en raison de sa Miséricorde.
D’autre part, le christianisme n’est pas une idée abstraite, il demande un engagement de tout l’être, il requiert une réponse à l’amour reçu du Seigneur : le chrétien, par réciprocité, est investi du devoir de rendre amour pour Amour et de redistribuer autour de lui l’Amour dont il a été investi, chacun recevant au terme de sa course selon sa conduite, selon le fruit (d’amour) de ses actes.
Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? (Lc 10, 25)
Je mets ma confiance en Dieu seul. J’attends tout de sa Providence. Ce tout que je reçois de Lui, je ne le conserve pas égoïstement, mais je le mets au service du plus grand nombre conformément à la volonté de Celui qui me l’a confié.