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Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui

Solidarité chrétienne

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Si ton frère a commis un péché contre toi, va lui faire des reproches seul à seul. S’il t’écoute, tu as gagné ton frère. S’il ne t’écoute pas, prends en plus avec toi une ou deux personnes afin que toute l’affaire soit réglée sur la parole de deux ou trois témoins. S’il refuse de les écouter, dis-le à l’assemblée de l’Église ; s’il refuse encore d’écouter l’Église, considère-le comme un païen et un publicain. Amen, je vous le dis : tout ce que vous aurez lié sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous aurez délié sur la terre sera délié dans le ciel. Et pareillement, amen, je vous le dis, si deux d’entre vous sur la terre se mettent d’accord pour demander quoi que ce soit, ils l’obtiendront de mon Père qui est aux cieux. En effet, quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là, au milieu d’eux. »

Matthieu 18, 15-20

Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

C’est dans un unique Esprit que nous avons été baptisés pour former un seul corps (1 Co 12, 13), le Corps mystique du Christ. « Dieu a voulu qu’il n’y ait pas de division dans le corps, mais que les différents membres aient tous le souci les uns des autres. Si un seul membre souffre, tous les membres partagent sa souffrance ; si un membre est à l’honneur, tous partagent sa joie. Or, vous êtes corps du Christ et, chacun pour votre part, vous êtes membres de ce corps » (1 Co 12, 25-27). La conséquence de ce que les chrétiens appartiennent à un même Corps est qu’ils doivent avoir souci les uns envers les autres, le sort de l’un se répercutant inévitablement sur les autres. Si un frère ou une sœur en Christ vient à se détourner de l’Amour, s’il vient à pécher, il est faux de prétendre qu’il s’agit là d’une affaire strictement personnelle qui ne regarde que lui et de dire à la suite des descendants de l’homme par lequel le péché a été introduit dans le monde : « Est-ce que je suis, moi, responsable de mon frère ? » (Gn 4, 9). Jésus nous enseigne qu’il revient à chacun d’exercer la correction fraternelle par amour et avec amour. Nous accomplissons là la Volonté d’Amour de notre Père qui est aux cieux et qui ne veut pas qu’un seul de ces petits soit perdu (Mt 18, 14), ce Père qui se réjouit plus pour une brebis perdue qui revient au bercail que pour les quatre-vingt-dix-neuf qui ne se sont pas égarées (Mt 18, 13). Cette solidarité que Jésus nous demande ne se limite pas à la tâche ingrate de nous faire les coopérateurs de l’Esprit Saint pour convaincre les frères et sœurs en matière de péché (Jn 16, 8), mais s’étend à la prière, une prière qui a d’autant plus de poids qu’elle est communautaire : « si deux d’entre vous sur la terre se mettent d’accord pour demander quoi que ce soit, ils l’obtiendront de mon Père qui est aux cieux. En effet, quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là, au milieu d’eux. »

Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? (Lc 10, 25)

Je me sens solidaire non seulement de mes frères et sœurs en Christ, mais de l’humanité tout entière. À cette fin, je rends témoignage à la Vérité, une Vérité qui dérange, mais je le fais d’une manière qui ne porte pas atteinte à mon devoir de charité fraternelle. Je soutiens également mes frères et sœurs dans le besoin en m’associant dans la prière communautaire aux demandes qu’ils présentent à notre Père céleste.

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