Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui
2 Juillet 2015 Parole du jour
Renoncement à soi-même par amour
En ces jours-là, Dieu mit Abraham à l’épreuve. Il lui dit : « Abraham ! » Celui-ci répondit : « Me voici ! » Dieu dit : « Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac, va au pays de Moriah, et là tu l’offriras en holocauste sur la montagne que je t’indiquerai. » Abraham se leva de bon matin…
Abraham étendit la main et saisit le couteau pour immoler son fils. Mais l’ange du Seigneur l’appela du haut du ciel et dit : « Abraham ! Abraham ! » Il répondit : « Me voici ! » L’ange lui dit : « Ne porte pas la main sur le garçon ! Ne lui fais aucun mal ! Je sais maintenant que tu crains Dieu : tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique. »
Du ciel, l’ange du Seigneur appela une seconde fois Abraham. Il déclara : « Je le jure par moi-même, oracle du Seigneur : parce que tu as fait cela, parce que tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique, je te comblerai de bénédictions, je rendrai ta descendance aussi nombreuse que les étoiles du ciel et que le sable au bord de la mer, et ta descendance occupera les places fortes de ses ennemis. Puisque tu as écouté ma voix, toutes les nations de la terre s’adresseront l’une à l’autre la bénédiction par le nom de ta descendance. »
Livre de la Genèse 22, 1-3.11-12.15-18
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Abraham est prêt à tout par amour de Dieu, même à sacrifier son fils unique qu’il chérit comme la prunelle de ses yeux. Il n’agit pas à contrecœur mais avec la promptitude de l’amour. Le Seigneur appelle et il répond toujours : Me voici ! « Voici, je viens, ô Dieu, pour faire ta volonté » (He 10, 9, Ps 40, 8-9). Il ne tarde pas : Abraham se leva de bon matin… Au sacrifice auquel Abraham était prêt à consentir par amour de Dieu, Dieu répondra éventuellement par le sacrifice de son Fils, son Unique, sur la croix, par amour des hommes : « Nul n'a plus grand amour que celui-ci: donner sa vie pour ses amis. » (Jn 15, 13).
Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle? (Lc 10, 25)
Dieu ne me demande rien d’aussi extrême que ce qu’Il a demandé à Abraham, mais de petits renoncements à moi-même par amour de Lui et du prochain. Est-ce que je Lui réponds avec la promptitude de l’amour : « Me voici ! » ? Je prête attention à ces péchés mignons, ces attachements en apparence inoffensifs, qui n’en entravent pas moins efficacement, que d’autres plus graves, ma « marche » vers l’Amour, vers mon Père des cieux, même si, et surtout parce que, je n’en ai pas conscience.