Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui
4 Septembre 2018 Parole du jour
Frères, quand je me suis adressé à vous, je n’ai pas pu vous parler comme à des spirituels, mais comme à des êtres seulement charnels, comme à des petits enfants dans le Christ. C’est du lait que je vous ai donné, et non de la nourriture solide ; vous n’auriez pas pu en manger, et encore maintenant vous ne le pouvez pas, car vous êtes encore des êtres charnels. Puisqu’il y a entre vous des jalousies et des rivalités, n’êtes-vous pas toujours des êtres charnels, et n’avez-vous pas une conduite tout humaine ? Quand l’un de vous dit : « Moi, j’appartiens à Paul », et un autre : « Moi, j’appartiens à Apollos », n’est-ce pas une façon d’agir tout humaine ? Mais qui donc est Apollos ? qui est Paul ? Des serviteurs par qui vous êtes devenus croyants, et qui ont agi selon les dons du Seigneur à chacun d’eux. Moi, j’ai planté, Apollos a arrosé ; mais c’est Dieu qui donnait la croissance. Donc celui qui plante n’est pas important, ni celui qui arrose ; seul importe celui qui donne la croissance : Dieu. Celui qui plante et celui qui arrose ne font qu’un, mais chacun recevra son propre salaire suivant la peine qu’il se sera donnée. Nous sommes des collaborateurs de Dieu, et vous êtes un champ que Dieu cultive, une maison que Dieu construit.
Première lettre de Paul Apôtre aux Corinthiens, 3, 1-9
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Dieu agit à travers ceux qui acceptent de collaborer à son plan d’amour. Étant Tout-Puissant, Il pourrait agir sans intermédiaires. Cependant, comme Il est aussi Amour et que l’amour ne s’impose pas, mais se propose, Il a choisi de passer par des intermédiaires humains faillibles afin de préserver notre liberté de croire en Lui et de L’aimer. Aussi, si nous Lui apportons la contribution de notre bonne volonté, Dieu agira en nous, à travers nous, pour l’expansion de son Royaume qui n’est pas de ce monde (Jn 18, 36), un monde où ceux qui le régissent cherchent s’imposer, par les armes, s’il le faut. Rien de tel en Dieu qui choisit ce qui est faible, vil et méprisé (1 Co 1, 27-28) pour Le représenter et quémander notre amour. C’est Dieu qui donne la croissance. Les collaborateurs de Dieu sont comme des outils dans les mains de l’artisan : l’œuvre est entièrement de Lui bien qu’ils y aient contribué. Aussi n’ont-ils pas à s’enorgueillir des résultats et doivent-ils se considérer comme des serviteurs quelconques (Lc 17, 10) ainsi que le recommande Jésus Lui-même.
Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle? (Lc 10, 25)
Je prends conscience que c’est Dieu seul qui donne la croissance. Aussi, je Lui demande de venir féconder mes efforts, principalement par son Esprit Saint, l’ « agent agissant » de la Trinité dans le monde. Je rends grâce à Dieu pour les résultats obtenus. Inversement, je ne désespère pas en l’absence de résultats puisque ceux-ci ne dépendent pas de moi. Seules importent l’action de Dieu et ma bonne volonté. Le reste est hors de ma portée, aussi, je n’en fais aucun cas.