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Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui

Si tu viens te mettre au service du Seigneur, prépare-toi à subir l’épreuve

                                                                                                            

Mon fils, si tu viens te mettre au service du Seigneur, prépare-toi à subir l’épreuve ; fais-toi un cœur droit, et tiens bon ; ne t’agite pas à l’heure de l’adversité. Attache-toi au Seigneur, ne l’abandonne pas, afin d’être comblé dans tes derniers jours. Toutes les adversités, accepte-les ; dans les revers de ta pauvre vie, sois patient ; car l’or est vérifié par le feu, et les hommes agréables à Dieu, par le creuset de l’humiliation. Dans les maladies comme dans le dénuement, aie foi en lui. Mets ta confiance en lui, et il te viendra en aide ; rends tes chemins droits, et mets en lui ton espérance. Vous qui craignez le Seigneur, comptez sur sa miséricorde, ne vous écartez pas du chemin, de peur de tomber. Vous qui craignez le Seigneur, ayez confiance en lui, et votre récompense ne saurait vous échapper. Vous qui craignez le Seigneur, espérez le bonheur, la joie éternelle et la miséricorde : ce qu’il donne en retour est un don éternel, pour la joie. Considérez les générations passées et voyez : Celui qui a mis sa confiance dans le Seigneur, a-t-il été déçu ? Celui qui a persévéré dans la crainte du Seigneur, a-t-il été abandonné ? Celui qui l’a invoqué, a-t-il été méprisé ? Car le Seigneur est tendre et miséricordieux, il pardonne les péchés, et il sauve au moment de la détresse.

 

Livre de l'Ecclésiastique 2,1-11.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

 

Dieu n’épargne pas les épreuves à ses amis, bien au contraire ! On impute à Thérèse d’Avila la boutade suivante : « À voir comment tu traites tes amis, on comprend pourquoi tu en as si peu ! » Plus sérieusement, la sainte explique dans le livre le chemin de la perfection pourquoi il en est ainsi :

 

C’est son royaume que le Père veut vous donner, et même dès cette vie. Or, voulez-vous savoir comment il traite ceux qui, du fond du cœur, lui demandent que sa volonté soit faite sur la terre comme au ciel ? Interrogez son divin Fils, car il lui fit cette même prière au jardin de Gethsémani. Comme il la lui adressait du fond du cœur, et en se soumettant à tout, voyez si son Père n’accomplit pas bien sa volonté en lui, le livrant aux angoisses, aux douleurs, aux injures, aux persécutions, à la mort enfin, et à la mort de la croix. Par la manière dont il a traité celui qu’il aimait le plus au monde, voyez, mes filles, quelle est la volonté de Dieu. Ce sont là les présents qu’il nous destine en ce monde, et qu’il a pour nous. À ceux qu’il aime le plus, il en donne plus ; et à ceux qu’il aime moins, il en donne moins. Il se règle aussi sur le courage qu’il voit en chacun de nous, et sur amour que nous lui portons. Il sait celui qui l’aime beaucoup capable de souffrir beaucoup pour lui, et celui qui l’aime peu capable de souffrir peu. Quant à moi, j’en suis convaincue, la mesure de notre force pour la souffrance est la mesure de notre amour : un grand amour porte de grandes croix, un petit n’en peut porter que de petites.

 

Comme l’or est vérifié par le feu, de même notre amour se mesure-t-il à notre capacité à supporter la souffrance, une souffrance qui, offerte en union avec celle du Fils crucifié, est porteuse de salut pour les autres et contribue à l’avènement du règne de Dieu.

 

Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle? (Lc 10, 25)

 

L’amour est renoncement à soi-même en faveur de Dieu et des autres. Endurer l’épreuve, accepter et offrir ses souffrances en union avec celles de Jésus crucifié, notre modèle, représente une des façons les plus sûres de nous montrer agréables à notre Père céleste. Aussi, j’accueille les épreuves, de grand cœur, comme venant de la main de ce Père miséricordieux, confiant qu’il en tirera un bien qui dépasse largement ce qu’il m’en aura coûté, ne serait-ce que le salut d’une seule âme, ce salut n’ayant pas de prix.

 

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