Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui
29 Décembre 2019 Parole du jour
Je vous l’écris, petits enfants : Vos péchés vous sont remis à cause du nom de Jésus. Je vous l’écris, parents : Vous connaissez celui qui existe depuis le commencement. Je vous l’écris, jeunes gens : Vous avez vaincu le Mauvais. Je vous l’ai écrit, enfants : Vous connaissez le Père. Je vous l’ai écrit, parents : Vous connaissez celui qui existe depuis le commencement. Je vous l’ai écrit, jeunes gens : Vous êtes forts, la parole de Dieu demeure en vous, vous avez vaincu le Mauvais. N’aimez pas le monde, ni ce qui est dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est pas en lui. Tout ce qu’il y a dans le monde – la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, l’arrogance de la richesse –, tout cela ne vient pas du Père, mais du monde. Or, le monde passe, et sa convoitise avec lui. Mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure pour toujours.
Première lettre de Jean 2, 12-17 Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris |
Le monde c’est ce qui se voit, les apparences, car elle passe, la figure de ce monde. (1 Co 7, 31). Les mondains, ceux qui mettent leur espérance de bonheur dans ce qui se voit, le pouvoir, la richesse, la gloire… rencontrent inévitablement la déception, car ce ne sont là, au mieux, que de moyens, des moyens passagers en plus ! La charité, l’amour de Dieu et du prochain, quant à elle, ne passe jamais (1 Co 13, 8). L’Amour est à notre origine aussi bien qu’à notre destination : créés par Amour, nous sommes appelés à retourner vers l’Amour. L’amour requiert de nous mettre au service des autres et de Dieu. C’est là tout le contraire du mondain qui cherche à se faire servir et à se servir lui-même, parfois illicitement engendrant le fléau de la corruption. Il y a ici un choix fondamental à faire : si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est pas en lui ou comme le pose Augustin d’Hippone choisir entre deux amours incompatibles : amour de Dieu jusqu’au mépris de soi-même et amour de soi jusqu’au mépris de Dieu et des autres.
Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? (Lc 10, 25)
Je choisis l’Amour. Je regarde avec les yeux du cœur, de la foi, au-delà de ce qui se voit. Je considère le monde pour ce qu’il est : un moyen devant me conduire à ma fin qui est Dieu. Je ne garde pas jalousement pour moi les moyens qui m’ont été confiés, mais je les mets au service des autres, particulièrement ceux à qui ils font défaut. Cela m’est d’autant plus facile que je n’accorde pas de valeur ou d’importance à ces moyens, ayant toute mon attention fixée en Celui seul qui EST.