Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui
2 Janvier 2020 Parole du jour
Bien-aimés, puisque vous savez que lui, Jésus, est juste, reconnaissez que celui qui pratique la justice est, lui aussi, né de Dieu. Voyez quel grand amour nous a donné le Père pour que nous soyons appelés enfants de Dieu – et nous le sommes. Voici pourquoi le monde ne nous connaît pas : c’est qu’il n’a pas connu Dieu. Bien-aimés, dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons n’a pas encore été manifesté. Nous le savons : quand cela sera manifesté, nous lui serons semblables car nous le verrons tel qu’il est. Et quiconque met en lui une telle espérance se rend pur comme lui-même est pur. Qui commet le péché transgresse la loi ; car le péché, c’est la transgression. Or, vous savez que lui, Jésus, s’est manifesté pour enlever les péchés, et qu’il n’y a pas de péché en lui. Quiconque demeure en lui ne pèche pas ; quiconque pèche ne l’a pas vu et ne le connaît pas.
Première lettre de saint Jean 2,29; 3,1-6. Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris |
Quand Jean dit celui qui pratique la justice, il n’entend pas par là la magistrature, la justice des hommes. Il a pris la précaution d’identifier Jésus comme modèle de justice : vous savez que lui, Jésus, est juste. Nous sommes justes, c’est-à-dire conformes au plan d’amour du Père qui nous a appelés à la vie, quand nous accueillons son Amour pour le répandre autour de nous comme le Fils bien-aimé (Mc 1, 11; 9,7), Lui qui, de condition divine, ne retint pas jalousement le rang qui l'égalait à Dieu, mais s'anéantit lui-même (Ph 2, 6-7) pour nous enrichir, pour faire de nous des enfants de Dieu, nous révéler que nous avons un Père qui est Amour et manifester cet Amour en paroles et en actes. Quand nous agissons de la sorte, le monde ne nous connaît pas, ne nous reconnaît pas comme siens, parce que, sous l’emprise du Prince de ce monde (Jn 12, 31), il valorise l’avoir au détriment de l’être, ce qui nourrit l’orgueil (la gloire, la richesse et le pourvoir) au détriment de l’amour qui devrait constituer notre principale pour ne pas dire notre unique préoccupation. Ce que nous serons n’a pas encore été manifesté, la parfaite transparence de l’Amour, parce que nous n’y parviendrons que lorsque Dieu, dans son infinie miséricorde, nous y élèvera au terme de notre course, nous rendra semblables à Lui. Notre contribution active est cependant requise : nous devons nous laisser investir par l’Amour de Dieu et combattre le péché, le non-amour, dans notre cœur qui s’oppose à sa Présence en nous : Quiconque demeure en lui ne pèche pas.
Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? (Lc 10, 25)
Je m’efforce d’éradiquer de mon cœur ce qui n’est pas de Dieu, ce qui est contraire à l’Amour, pour que Lui vienne faire en moi sa demeure, vienne aimer en moi et à travers moi et fasse ainsi de moi un homme juste, conforme à ce qu’Il espérait de moi dans son plan d’amour.