Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui
23 Avril 2020 Parole du jour
En ces jours-là, comme les Apôtres étaient en train de comparaître devant le Conseil suprême, intervint un pharisien nommé Gamaliel, docteur de la Loi, qui était honoré par tout le peuple. Il ordonna de les faire sortir un instant, puis il dit : « Vous, Israélites, prenez garde à ce que vous allez faire à ces gens-là. Il y a un certain temps, se leva Theudas qui prétendait être quelqu’un, et à qui se rallièrent quatre cents hommes environ ; il a été supprimé, et tous ses partisans ont été mis en déroute et réduits à rien. Après lui, à l’époque du recensement, se leva Judas le Galiléen qui a entraîné beaucoup de monde derrière lui. Il a péri lui aussi, et tous ses partisans ont été dispersés. Eh bien, dans la circonstance présente, je vous le dis : ne vous occupez plus de ces gens-là, laissez-les. En effet, si leur résolution ou leur entreprise vient des hommes, elle tombera. Mais si elle vient de Dieu, vous ne pourrez pas les faire tomber. Ne risquez donc pas de vous trouver en guerre contre Dieu. » Les membres du Conseil se laissèrent convaincre ; ils rappelèrent alors les Apôtres et, après les avoir fait fouetter, ils leur interdirent de parler au nom de Jésus, puis ils les relâchèrent. Quant à eux, quittant le Conseil suprême, ils repartaient tout joyeux d’avoir été jugés dignes de subir des humiliations pour le nom de Jésus. Tous les jours, au Temple et dans leurs maisons, sans cesse, ils enseignaient et annonçaient la Bonne Nouvelle : le Christ, c’est Jésus.
Livre des Actes des Apôtres 5,34-42. Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris |
Gamaliel est un sage. Ce qui vient des hommes est condamné à disparaître alors que c’est folie de s’opposer à la réalisation des plans du Seigneur de l’histoire, nous ne pourrons jamais les contrecarrer, tout au plus en retarderons-nous quelque peu la réalisation par notre opposition ou par notre manque de coopération. Et encore… la Seigneurie de Dieu se manifestera-t-elle avec une force et un éclat de gloire plus intenses qu’elle aura rencontré d’opposition. Du péché d’Adam, l’Église dit dans le chant de l’Exultet de la nuit de Pâques : « Heureuse faute qui nous a valu un pareil Rédempteur. » La Passion et la mort infâme de Jésus sur la croix ont pavé la voie à la manifestation de la gloire du Christ ressuscité.
Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? (Lc 10, 25)
Je remets mes projets entre les mains de Dieu. Je sollicite dans la prière, avant de les entreprendre, le don de discernement pour comprendre ce que je dois faire pour coopérer à la réalisation des plans de Dieu ainsi que la force et la persévérance requises pour faire ce qu’Il attend de moi. Dans le succès comme dans l’échec, je répète constamment : « Ce n’est pas mon œuvre Seigneur, mais la tienne. » Aussi je ne m’enorgueillis point des succès ni ne m’afflige des échecs, d’autant plus que, dans cette deuxième éventualité, j’ai l’espérance que le Seigneur en tirera un bien plus grand encore que l’échec aura été cuisant.