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Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui

De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse…

En ce temps-là, Jésus disait à Nicodème : « Nul n'est monté au ciel sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils de l'homme. De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé, afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle. Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle. Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé. »

Jean 3, 13-17

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Dans la pensée de Dieu, de Jésus, les réalités matérielles que l’on voit, ou que des témoins ont vu, donnent un aperçu des choses spirituelles qui, elles, échappent aux sens de l’homme. Quand Jésus pardonnait les péchés, ce pardon s’accompagnait souvent d’une guérison du corps pour illustrer d’une manière visible la guérison de l’âme qui venait de s’accomplir. Parfois, des gestes ou des événements ont un aspect prophétique des choses à venir. C’est ainsi que Jésus lui-même interprète l’épisode du serpent de bronze élevé par Moïse dans le désert. De même que les Israélites conservaient leur vie physique lorsqu’ils regardaient vers le serpent de bronze, ceux qui regardent vers le Christ crucifié conservent-ils leur vie spirituelle, leur possibilité d’accéder au salut éternel. Attention toutefois ! Il ne s’agit pas de n’importe quel regard, car le serpent comme la croix seraient alors l’équivalent de vulgaires amulettes, le fruit de la superstition.  Ce regard, pour apporter le salut, doit être accompagné de la reconnaissance de nos péchés, de notre impuissance à nous libérer par nous-mêmes de leurs effets mortifères et de notre foi en l’infinie miséricorde divine pour nous procurer la vie en dépit que nous méritions la mort en raison de nos fautes.  Le peuple vint vers Moïse et dit : « Nous avons péché, en récriminant contre le Seigneur et contre toi. Intercède auprès du Seigneur pour qu’il éloigne de nous les serpents. »  (Nb 21, 7).

Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle? (Lc 10, 25)

À l’instar des Israélites qui se sont reconnus pécheurs et qui ont obtenu le salut physique en regardant le serpent de bronze, je me reconnais pécheur, notamment dans le sacrement de Réconciliation, et je regarde vers le Christ crucifié pour qu'Il me fasse grâce et obtenir de Lui le salut éternel.

 

 

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