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Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui

Le mariage chrétien (1)

Ceci est le premier d'un série d'articles exposant une réflexion sur le mariage chrétien

 

Le mariage chrétien

 

Le mariage est l’union indissoluble d’une femme et d’un homme dont la fin est l’Amour.

 

Union indissoluble d’une femme et d’un homme

 

« Dieu créa l'homme à son image, à l'image de Dieu il le créa, homme et femme il les créa » (Gn 1, 27).

 

Union d’une femme et d’un homme. Il y a encore quelques années on ne serait pas senti le besoin de préciser ! Pourquoi en est-il ainsi ? Parce que cela est la volonté de Dieu, le Dieu Un et Trine, unité de nature, mais trois personnes distinctes avec des opérations qui sont propres à chacune. Créés à l’image de Dieu, êtres de relations, la femme et l’homme sont appelés à s’unir par le lien du mariage pour fonder une famille, cellule de base de la société où chacun des partenaires tout en conservant son identité propre enrichit l’autre de ses différences, tant au plan physique, qu’intellectuel ou spirituel : « à cause de cela, ils ne sont plus deux, mais une seule chair » (Mt 19,6).

 

Cette union devient indissoluble, de ce que la femme et l’homme demandent à Dieu de la bénir, octroyant à chacun des deux époux les grâces requises pour relever les défis de la vie à deux et surmonter les dangers qui la menacent. Or, tout ce qui implique Dieu acquiert un caractère définitif  « Car les dons et l'appel de Dieu sont sans repentance » (Rm 11, 29). « Dieu n'est pas homme, pour qu'il mente, ni fils d'Adam, pour qu'il se rétracte. Est-ce lui qui dit et ne fait pas, qui parle et n'accomplit pas? » (Nb 23, 19). Jésus lui-même confirme le caractère indissoluble du mariage : « ce que Dieu a uni, l'homme ne doit point le séparer » (Mt 19, 6). Dieu s’est lui-même uni de façon exclusive, à la manière du mariage, un peuple, Israël, et est demeuré fidèle à son Alliance en dépit des infidélités répétées de ce dernier. Plus près de nous, Dieu s’est de nouveau uni à l’homme dans la personne du Christ et de son Église, l’Alliance Nouvelle. L’apôtre Paul voit à juste titre dans cette seconde alliance le modèle du mariage chrétien : « " Maris, aimez vos femmes, comme le Christ a aimé l’Église ; il s’est livré pour elle, afin de la sanctifier " (Ep 5, 25-26), en ajoutant aussitôt : " ’Voici donc que l’homme quittera son père et sa mère pour s’attacher à sa femme, et les deux ne feront qu’une seule chair’ : ce mystère est de grande portée ; je veux dire qu’il s’applique au Christ et à l’Église " (Ep 5, 31-32). (CEC 1616).

 

Qu’en est-il des conjoints et/ou des enfants dont l’intégrité physique ou psychologique est menacée par une union qui a mal tourné ? Lorsque les choses se compliquent, le premier mouvement du croyant affecté par la situation sera de recourir à Dieu pour qu’Il procure au couple les grâces nécessaires pour surmonter les difficultés qui se posent et qui lui sont accessibles par le sacrement, que ce soit pour aider le conjoint fautif à surmonter les faiblesses de sa nature et/ou pour l’autre de ne pas être affecté au-delà de ses capacités par celles-ci. Selon la nature des problèmes rencontrés, les conjoints feront appel à des personnes ayant l’expertise requise pour les aider. En dernier recours, si l’appel lancé à Dieu et aux aidants humains n’améliore pas de façon suffisante la situation, il peut arriver qu’il faille recourir à la séparation. On notera que la séparation (ou le divorce) n’est pas condamnée par Dieu ou par l’Église mais le fait de s’investir dans une union avec une autre personne alors que  le conjoint initial vit toujours et cela en conformité avec les paroles de Jésus : « Quiconque répudie sa femme et en épouse une autre, commet un adultère à l’égard de la première ; et si une femme répudie son mari et en épouse un autre, elle commet un adultère » (Mc 10, 11-12). Une personne séparée ou divorcée qui passe outre à cette prescription se voit exclure par l’Église de la communion eucharistique et ne peuvent pas exercer certaines responsabilités ecclésiales. On notera au passage que la communion spirituelle ou de désir, prière par laquelle on fait par à Jésus du désir de le recevoir  malgré l’impossibilité de communier au pain eucharistique, demeure accessible à ces personnes et que certaines d’entre elles ont reconnu en avoir reçu de grandes grâces, ce qui n’est pas étonnant compte tenu du grand prix que Dieu attache à l’obéissance.

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C
Merci pour cet article très instructif sur le mariage chrétien. La fameuse "volonté de Dieu"...
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