Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui
24 Janvier 2015 Parole du jour
Quand frappe (encore) la maladie
Seigneur, enseigne-moi tes voies, fais-moi connaître ta route.
Dirige-moi par ta vérité, enseigne-moi, car tu es le Dieu qui me sauve.
Rappelle-toi, Seigneur, ta tendresse, ton amour qui est de toujours.
Dans ton amour, ne m'oublie pas. en raison de ta bonté, Seigneur.
Il est droit, il est bon, le Seigneur, lui qui montre aux pécheurs le chemin.
Sa justice dirige les humbles, il enseigne aux humbles son chemin.
Psaume 25, 4-9
Frères, je dois vous le dire : le temps est limité. Dès lors, que ceux qui ont une femme soient comme s’ils n’avaient pas de femme, ceux qui pleurent, comme s’ils ne pleuraient pas, ceux qui ont de la joie, comme s’ils n’en avaient pas, ceux qui font des achats, comme s’ils ne possédaient rien, ceux qui profitent de ce monde, comme s’ils n’en profitaient pas vraiment. Car il passe, ce monde tel que nous le voyons.
Première lettre de Paul aux Corinthiens 7,29-31.
Au lendemain du Temps des Fêtes, une mauvaise surprise m’attendait : j’apprenais que j’étais diabétique. Pourtant, un peu plus d’un mois auparavant, en raison d’un autre problème important de santé, j’avais dû me rendre à l’hôpital et aucun des quatre médecins qui avaient vu mes prises de sang n’avait noté que mon taux de glycémie était environ trois fois ce qui est considéré normal. En conséquence, après avoir inconsciemment festoyé en famille à l’occasion de Noël et du Nouvel An, mon taux de glycémie s’est-il retrouvé au-delà même de ce que l’appareil pouvait mesurer !
Seigneur, enseigne-moi tes voies, fais-moi connaître ta route.
Comment réagir face à un corps qui nous lâche graduellement ? D’abord, faut-il noter que le vieillissement est un phénomène naturel voulu par Dieu. Croyants comme incrédules n’y échappent pas ! Par les limites qu’il impose, il nous invite à nous détacher graduellement du monde matériel ainsi que nous y incite l’apôtre Paul dans sa lettre aux Corinthiens.
Rappelle-toi, Seigneur, ta tendresse, ton amour qui est de toujours.
Est-ce que je me sens abandonné, oublié par Dieu ? Bien au contraire ! Il est pour le moins étonnant que, du jour au lendemain, je ne ressente plus le besoin de toutes ces choses qui faisaient partie de mon alimentation et qui me sont maintenant interdites. Je n’y trouve d’autre explication qu’une grâce particulière du Seigneur pour laquelle je me sens non moins redevable que s’il m’avait miraculeusement remis dans mon état antérieur.