Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui
13 Septembre 2016 Parole du jour
De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert
En ce temps-là, Jésus disait à Nicodème : « Nul n'est monté au ciel sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils de l'homme. De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé, afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle. » Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle. Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé.
Jean 3, 13-17
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Les miracles, ces suspensions temporaires des lois naturelles généralement permises par Dieu pour venir au secours de ses serviteurs éprouvés, au-delà du soulagement qu’ils procurent et de l’émerveillement qu’ils suscitent chez ceux qui en sont témoins, ont une portée surnaturelle et visent le salut du plus grand nombre. Ainsi le serpent de bronze élevé par Moïse dans le désert permettait-il à un homme mordu par un serpent qui regardait vers lui de rester en vie (Nb 21, 4-9) préfigurait-il l’élévation du Fils de l’Homme sur la croix qui permet à tout homme qui met en elle sa foi et son espérance, d’aspirer non pas à prolonger une existence périssable mais d’entrer dans la vie éternelle, une vie compromise non par un serpent qui blesse la chair mais l’âme en l’incitant à se détourner du Dieu qui est Amour (ainsi que le rapporte la Genèse) et veut son bien et son salut.
Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé. Cette conclusion est capitale tant dans notre conception de Dieu que de notre perception de ce qu’Il attend de nous. Dieu ne juge pas. Sa justice est miséricordieuse. Il veut le salut du plus grand nombre. Aussi, quand nous jugeons, quand nous souhaitons voir exclus du salut ceux qui nous sont hostiles, travaillons-nous contre ce Dieu qui est Amour.
Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle? (Lc 10, 25)
Je fonde mon espérance de salut dans le Christ crucifié par amour pour moi, pour nous. Je me garde de juger les autres et, au contraire, je montre de la compassion pour leur nature blessée par le péché afin de manifester la ressemblance de Dieu que je porte en moi : « Soyez saints, car moi, Yahvé votre Dieu, je suis saint » (Lv 19, 2), souhait repris par Jésus : « Vous donc, vous serez parfaits comme votre Père céleste est parfait » (Mt 5,48).