Nous avons été baptisés pour former un seul corps

12 Septembre 2016

Nous avons été baptisés pour former un seul corps

Frères, prenons une comparaison : le corps ne fait qu’un, il a pourtant plusieurs membres ; et tous les membres, malgré leur nombre, ne forment qu’un seul corps. Il en est ainsi pour le Christ. C’est dans un unique Esprit, en effet, que nous tous, Juifs ou païens, esclaves ou hommes libres, nous avons été baptisés pour former un seul corps. Tous, nous avons été désaltérés par un unique Esprit. Le corps humain se compose non pas d’un seul, mais de plusieurs membres. Or, vous êtes corps du Christ et, chacun pour votre part, vous êtes membres de ce corps. Parmi ceux que Dieu a placés ainsi dans l’Église, il y a premièrement des apôtres, deuxièmement des prophètes, troisièmement ceux qui ont charge d’enseigner ; ensuite, il y a les miracles, puis les dons de guérison, d’assistance, de gouvernement, le don de parler diverses langues mystérieuses. Tout le monde évidemment n’est pas apôtre, tout le monde n’est pas prophète, ni chargé d’enseigner ; tout le monde n’a pas à faire des miracles, à guérir, à dire des paroles mystérieuses, ou à les interpréter. Recherchez donc avec ardeur les dons les plus grands.

Première lettre de Paul Apôtre aux Corinthiens 12, 12-14.27-31

Puisque nous nous réclamons d’un même Dieu, avons été baptisés dans un unique Esprit, nous sommes intimement liés les uns aux autres comme les membres du corps humain qui, sans perdre leur spécificité propre, dépendent tellement les uns des autres que si l’un est atteint par la maladie, le corps tout entier en est affecté. Si nous voyons un frère atteint par la maladie du péché, plutôt que de chercher à l’exclure, ce qui correspond à l’amputation qui est un acte médical de dernier recours et dont le corps tout entier est irrémédiablement affecté, nous devons le soutenir par la prière d’intercession et d’autres activités expiatoires entreprises en son nom.

Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle? (Lc 10, 25)

Je m’efforce d’être le plus solidaire possible de mes contemporains car comme les membres du corps humain ne peuvent avancer seuls, de même je ne puis cheminer vers Dieu qu’en compagnie des autres membres du corps mystique dont le Christ est la tête (Ép 4, 15).