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Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui

Si vous apparteniez au monde, le monde aimerait ce qui est à lui.

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Si le monde a de la haine contre vous, sachez qu’il en a eu d’abord contre moi. Si vous apparteniez au monde, le monde aimerait ce qui est à lui. Mais vous n’appartenez pas au monde, puisque je vous ai choisis en vous prenant dans le monde ; voilà pourquoi le monde a de la haine contre vous. Rappelez-vous la parole que je vous ai dite : un serviteur n’est pas plus grand que son maître. Si l’on m’a persécuté, on vous persécutera, vous aussi. Si l’on a gardé ma parole, on gardera aussi la vôtre. Les gens vous traiteront ainsi à cause de mon nom, parce qu’ils ne connaissent pas Celui qui m’a envoyé. »

Jean 15, 18-21

 

Jésus avertit ceux qui souhaitent le suivre qu’il y a un choix fondamental à faire entre Lui et le monde, le choix auquel s’est refusé le jeune homme riche auquel il avait proposé de vendre tous ses biens (Mc 10, 17-23). Ce qui est en jeu n’est pas tant la possession que l’attachement aux choses du monde, quelqu’un pouvant posséder peu mais y être très attaché et, inversement, être choyé et partager généreusement sa bonne fortune. D’ailleurs, tout attachement à ce qui n’est pas Dieu, fut-ce à des biens spirituels ou des consolations, nous détourne de Celui qui devrait être l’unique objet de la quête de notre cœur.

Plusieurs, face à la désaffection croissante des fidèles du monde développé, souhaitent que l’Église fasse preuve d’une ouverture croissante face au monde quitte à mettre quelque peu en veilleuse son obligation de rendre témoignage à la Vérité. Céder à cette tentation, c’est ignorer l’avertissement de Jésus : Si vous apparteniez au monde, le monde aimerait ce qui est à lui. Ceux qui s’engagent à la suite de Jésus ne s’inscrivent pas à un concours de popularité, bien au contraire : un serviteur n’est pas plus grand que son maître. Si l’on m’a persécuté, on vous persécutera, vous aussi.                                                                       

Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle? (Lc 10, 25)

Je m’attache au Seigneur seulement. Je compte pour rien les biens de ce monde, richesse et popularité, tout autant que les biens spirituels et je partage les uns et les autres généreusement. Je ne m’attriste pas si je viens à perdre la jouissance des uns ou des autres. Dans la privation, je reprends la prière de Job : « Yahvé avait donné, Yahvé a repris: que le nom de Yahvé soit béni! » (Jb 1, 21). Je me reconnais fiduciaire et non propriétaire des biens mis à ma disposition par Dieu pour le bénéfice du plus grand nombre. Par-dessus tout, je ne me préoccupe pas de l’opinion du monde, faisant de la volonté du Père mon unique souci.

 

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