Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui
31 Octobre 2017 Parole du jour
Moi, Jean, j’ai vu un ange qui montait du côté où le soleil se lève, avec le sceau qui imprime la marque du Dieu vivant ; d’une voix forte, il cria aux quatre anges qui avaient reçu le pouvoir de faire du mal à la terre et à la mer : « Ne faites pas de mal à la terre, ni à la mer, ni aux arbres, avant que nous ayons marqué du sceau le front des serviteurs de notre Dieu. » Et j’entendis le nombre de ceux qui étaient marqués du sceau : ils étaient cent quarante-quatre mille, de toutes les tribus des fils d’Israël. Après cela, j’ai vu : et voici une foule immense, que nul ne pouvait dénombrer, une foule de toutes nations, tribus, peuples et langues. Ils se tenaient debout devant le Trône et devant l’Agneau, vêtus de robes blanches, avec des palmes à la main. Et ils s’écriaient d’une voix forte : « Le salut appartient à notre Dieu qui siège sur le Trône et à l’Agneau ! » Tous les anges se tenaient debout autour du Trône, autour des Anciens et des quatre Vivants ; se jetant devant le Trône, face contre terre, ils se prosternèrent devant Dieu. Et ils disaient : « Amen ! Louange, gloire, sagesse et action de grâce, honneur, puissance et force à notre Dieu, pour les siècles des siècles ! Amen ! » L’un des Anciens prit alors la parole et me dit : « Ces gens vêtus de robes blanches, qui sont-ils, et d’où viennent-ils ? » Je lui répondis : « Mon seigneur, toi, tu le sais. » Il me dit : « Ceux-là viennent de la grande épreuve ; ils ont lavé leurs robes, ils les ont blanchies par le sang de l’Agneau. »
Livre de l'Apocalypse 7,2-4.9-14.
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Pour pouvoir se tenir en présence de Dieu, la sainteté est requise car Il est le Dieu trois fois saint : « Soyez saints, car moi, Yahvé votre Dieu, je suis saint. » (Lv 19, 2). S’il se trouve à notre portée de désirer cette sainteté, ce n’est pas possible d’atteindre la perfection de l’amour par nos propres forces comme le constatait l’Apôtre Paul : « Je ne fais pas le bien que je veux et commets le mal que je ne veux pas » (Rm 7, 19). Est-ce à dire que le salut éternel est hors de notre portée ? Certes pas ! Nous devons faire notre possible, nous efforcer d’aimer de notre mieux tant que nous séjournons sur terre et, pour le reste, compter sur le moyen prévu par Dieu dans sa miséricorde pour nous justifier, nous rendre justes, capables de partager son existence pour l’éternité, à savoir le sang de son Fils versé sur la croix en propitiation pour nos manquements à l’amour : « Ceux-là viennent de la grande épreuve ; ils ont lavé leurs robes, ils les ont blanchies par le sang de l’Agneau. » Les conditions pour être admissibles à cette offre divine sont d’en reconnaître la nécessité et d’en accepter la gratuité, ne pas penser pouvoir se justifier, "mériter" le paradis, par nos œuvres.
Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle? (Lc 10, 25)
Je me reconnais pécheur, indigne de pouvoir me tenir en compagnie de Dieu pour l’éternité, mais, du même souffle, je mets toute mon espérance en la divine Miséricorde qui a déjà fait le nécessaire par la croix glorieuse pour acquitter la dette que nous avons contractée envers Lui par notre péché.