Suivez mes chemins afin que vous soyez heureux

7 Mars 2018

Ainsi parle le Seigneur : Voici l’ordre que j’ai donné à vos pères : « Écoutez ma voix : je serai votre Dieu, et vous, vous serez mon peuple ; vous suivrez tous les chemins que je vous prescris, afin que vous soyez heureux. » Mais ils n’ont pas écouté, ils n’ont pas prêté l’oreille, ils ont suivi les mauvais penchants de leur cœur endurci ; ils ont tourné leur dos et non leur visage. Depuis le jour où vos pères sont sortis du pays d’Égypte jusqu'à ce jour, j’ai envoyé vers vous, inlassablement, tous mes serviteurs les prophètes. Mais ils ne m’ont pas écouté, ils n’ont pas prêté l’oreille, ils ont raidi leur nuque, ils ont été pires que leurs pères. Tu leur diras toutes ces paroles, et ils ne t’écouteront pas. Tu les appelleras, et ils ne te répondront pas. Alors, tu leur diras : « Voilà bien la nation qui n’a pas écouté la voix du Seigneur son Dieu, et n’a pas accepté de leçon ! La vérité s’est perdue, elle a disparu de leur bouche. »

Livre de Jérémie 7,23-28.

Dieu veut le bonheur de sa créature, que nous soyons heureux. Quand nous rejetons Dieu et ses préceptes nous tournons le dos à l’Amour, seul capable de satisfaire les aspirations du cœur de l’homme et, de ce fait, de le rendre heureux. « La vérité s’est perdue, elle a disparu de leur bouche. » Tel est bien le constat que nous pouvons faire de notre monde moderne relativiste où tout se vaut et rien ne vaut, où le 50% plus un d’une opinion publique changeante fait foi de vérité… une vérité momentanée jusqu’à ce qu’un groupe d’intérêt réussisse à rallier la majorité à un point de vue divergent.

Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle? (Lc 10, 25)

Je résiste au relativisme ambiant et au diktat des sondages. Je m’efforce de forger mon opinion sur l’essence des choses et non sur ce que les autres en pensent. Pour m’y aider, je puise à la Sagesse des Saintes Écritures qui me révèlent la pensée du Créateur de ce monde et la manière d’en faire un usage approprié qui conduise à mon bonheur et à celui de mes contemporains.