Celui qui croit au Fils a la vie éternelle

« Celui qui vient d’en haut est au-dessus de tous. Celui qui est de la terre est terrestre, et il parle de façon terrestre. Celui qui vient du ciel est au-dessus de tous, il témoigne de ce qu’il a vu et entendu, et personne ne reçoit son témoignage. Mais celui qui reçoit son témoignage certifie par là que Dieu est vrai. En effet, celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu, car Dieu lui donne l’Esprit sans mesure. Le Père aime le Fils et il a tout remis dans sa main. Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; celui qui refuse de croire le Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui. »

Jean 3, 31-36

Comment la foi au Fils peut-elle ouvrir les portes de la vie éternelle ?

Croire au Fils c’est reconnaître que nous nous pouvons prétendre au salut éternel par nos propres mérites et que notre seul espoir d’y accéder c’est par la Miséricorde de Dieu « libérée » par l’ouverture par la lance du soldat du côté de son Fils sur la croix duquel sont sortis sang et eau (Jn 19, 34) le sang symbolisant la vie et l’eau le pardon de nos offenses. Croire au Fils c’est accueillir la gratuité du cadeau que Dieu veut nous faire du salut éternel. Croire au Fils c’est croire à la nécessité que Dieu nous élève jusqu’à Lui pour parvenir à son Royaume tel qu’illustré par les propos de Jésus à l’effet que le plus petit dans le Royaume de Dieu est plus grand que Jean Baptiste pourtant le plus grand parmi les enfants des femmes (Lc 7, 28) parce que tous ceux qui sont dans ce Royaume y ont été « élevés » par la grâce de Dieu, élévation à laquelle nous ne pouvons parvenir par nous-mêmes, si grands qu’aient été nos « mérites » ici-bas.

Refuser de croire au Fils, c’est refuser le cadeau de la rédemption qui nous est offert gracieusement et le pardon des offenses qui vient avec de sorte que la colère de Dieu demeure sur nous.

Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle? (Lc 10, 25)

Je crois au Fils de Dieu, venu manifester l’Amour de Dieu au monde et à la nécessité de son sacrifice sur la croix pour aspirer au salut éternel, sacrifice en vertu duquel nous obtenons le pardon de nos péchés, condition essentielle pour espérer avoir part à la Vie même de Dieu dans l’au-delà.