Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui
31 Mai 2018
Bien-aimés, la fin de toutes choses est proche. Soyez donc raisonnables et sobres en vue de la prière. Avant tout, ayez entre vous une charité intense, car la charité couvre une multitude de péchés. Pratiquez l’hospitalité les uns envers les autres sans récriminer. Ce que chacun de vous a reçu comme don de la grâce, mettez-le au service des autres, en bons gérants de la grâce de Dieu qui est si diverse : si quelqu’un parle, qu’il le fasse comme pour des paroles de Dieu ; celui qui assure le service, qu’il s’en acquitte comme avec la force procurée par Dieu. Ainsi, en tout, Dieu sera glorifié par Jésus Christ, à qui appartiennent la gloire et la souveraineté pour les siècles des siècles. Amen. Bien-aimés, ne trouvez pas étrange le brasier allumé parmi vous pour vous mettre à l’épreuve ; ce qui vous arrive n’a rien d’étrange. Dans la mesure où vous communiez aux souffrances du Christ, réjouissez-vous, afin d’être dans la joie et l’allégresse quand sa gloire se révélera.
Première lettre de Pierre Apôtre 4,7-13.
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Ce que nous avons reçu comme don de la grâce, nous n’en n’avons pas été gratifiés pour en jouir égoïstement ou, même, pour notre unique salut, mais plutôt pour le mettre au service des autres, pour le salut du plus grand nombre, au service de l’Amour.
Dans la mesure où vous communiez aux souffrances du Christ, réjouissez-vous. L’une de ces grâces qui nous sont offertes, et qui est malheureusement ignorée ou rejetée par le plus grand nombre en raison de son amertume, est celle de la souffrance qui, quand elle est offerte en communion avec les souffrances du Christ crucifié, se transforme en source de salut individuel et collectif : afin d’être dans la joie et l’allégresse quand sa gloire se révélera. L’apôtre Paul exprime sensiblement la même chose : « En ce moment je trouve ma joie dans les souffrances que j'endure pour vous, et je complète en ma chair ce qui manque aux épreuves du Christ pour son Corps, qui est l'Église » (Col 1, 24).
Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle? (Lc 10, 25)
Ce que j’ai, ce que je suis, ce que je subis, je le mets au service des autres par amour, au service de l’Amour, en bon intendant de la grâce de Dieu.