Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui
3 Juillet 2019 Parole du jour
En ce temps-là, Jésus monta en barque, refit la traversée, et alla dans sa ville de Capharnaüm. Et voici qu’on lui présenta un paralysé, couché sur une civière. Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : « Confiance, mon enfant, tes péchés sont pardonnés. » Et voici que certains parmi les scribes se disaient : « Celui-là blasphème. » Mais Jésus, connaissant leurs pensées, demanda : « Pourquoi avez-vous des pensées mauvaises ? En effet, qu’est-ce qui est le plus facile ? Dire : “Tes péchés sont pardonnés”, ou bien dire : “Lève-toi et marche” ? Eh bien ! pour que vous sachiez que le Fils de l’homme a le pouvoir, sur la terre, de pardonner les péchés… – Jésus s’adressa alors au paralysé – lève-toi, prends ta civière, et rentre dans ta maison. » Il se leva et rentra dans sa maison. Voyant cela, les foules furent saisies de crainte, et rendirent gloire à Dieu qui a donné un tel pouvoir aux hommes.
Matthieu 9, 1-8 Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris |
Dieu est Amour et la principale chose, pour ne pas dire la seule, qui fait pâtir l’amour c’est de ne pas pouvoir se donner. Jésus soulageait le besoin de son Père de se donner lorsqu’il pardonnait les péchés. Les prêtres continuent d’offrir cette joie au Père céleste à travers le sacrement de Réconciliation. Entretenons-nous des doutes sur la joie ressentie par Dieu lorsqu’Il fait miséricorde, méditons cette déclaration de Jésus : « il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit, plus que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n'ont pas besoin de conversion » (Lc 15, 3). Conséquemment, nos faiblesses, nos péchés, lorsque nous les reconnaissons humblement et en demandons pardon à notre Père céleste, loin de contrarier ce dernier, se révèlent-ils une source de joie pour Lui.
Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle? (Lc 10, 25)
Je fais plaisir à mon Père du ciel en fréquentant régulièrement le sacrement de Réconciliation épanchant le besoin de sa Miséricorde de s’exercer. Je le fais avec la confiance du petit enfant repentant qui va se blottir contre sa mère après avoir fait un « mauvais coup »