Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui
23 Février 2020 Parole du jour
En ce temps-là, Jésus, ainsi que Pierre, Jacques et Jean, descendirent de la montagne ; en rejoignant les autres disciples, ils virent une grande foule qui les entourait, et des scribes qui discutaient avec eux. Aussitôt qu’elle vit Jésus, toute la foule fut stupéfaite, et les gens accouraient pour le saluer. Il leur demanda : « De quoi discutez-vous avec eux ? » Quelqu’un dans la foule lui répondit : « Maître, je t’ai amené mon fils, il est possédé par un esprit qui le rend muet ; cet esprit s’empare de lui n’importe où, il le jette par terre, l’enfant écume, grince des dents et devient tout raide. J’ai demandé à tes disciples d’expulser cet esprit, mais ils n’en ont pas été capables. » Prenant la parole, Jésus leur dit : « Génération incroyante, combien de temps resterai-je auprès de vous ? Combien de temps devrai-je vous supporter ? Amenez-le-moi. » On le lui amena. Dès qu’il vit Jésus, l’esprit fit entrer l’enfant en convulsions ; l’enfant tomba et se roulait par terre en écumant. Jésus interrogea le père : « Depuis combien de temps cela lui arrive-t-il ? » Il répondit : « Depuis sa petite enfance. Et souvent il l’a même jeté dans le feu ou dans l’eau pour le faire périr. Mais si tu peux quelque chose, viens à notre secours, par compassion envers nous ! » Jésus lui déclara : « Pourquoi dire : “Si tu peux”… ? Tout est possible pour celui qui croit. » Aussitôt le père de l’enfant s’écria : « Je crois ! Viens au secours de mon manque de foi ! » Jésus vit que la foule s’attroupait ; il menaça l’esprit impur, en lui disant : « Esprit qui rends muet et sourd, je te l’ordonne, sors de cet enfant et n’y rentre plus jamais ! » Ayant poussé des cris et provoqué des convulsions, l’esprit sortit. L’enfant devint comme un cadavre, de sorte que tout le monde disait : « Il est mort. » Mais Jésus, lui saisissant la main, le releva, et il se mit debout. Quand Jésus fut rentré à la maison, ses disciples l’interrogèrent en particulier : « Pourquoi est-ce que nous, nous n’avons pas réussi à l’expulser ? » Jésus leur répondit : « Cette espèce-là, rien ne peut la faire sortir, sauf la prière. »
Marc 9, 14-29. Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris |
Tout est possible pour celui qui croit. Notre impuissance à combattre efficacement et victorieusement le Mal vient de notre manque de foi. La difficulté de mettre notre confiance en Dieu provient, quant à elle, de notre orgueil, du désir de nous affirmer, de nous affranchir de ce Dieu qui nous aime pourtant à la folie et qui ne veut que ce qu’il y a de meilleur pour nous. La foi authentique est humble telle celle de ce père qui a expérimenté ses limites et dont l’unique espoir repose sur une intervention divine : « Mais si tu peux quelque chose, viens à notre secours, par compassion envers nous ! » Quand Jésus lui répond qu’Il a besoin de la foi afin de pouvoir agir, ce père reconnaît humblement n’en pas posséder suffisamment, mais, du même souffle, demande à Jésus de pallier lui-même à ce manque, la foi étant un don de Dieu, seul Lui pouvant l’accroître : « Je crois ! Viens au secours de mon manque de foi ! »
Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? (Lc 10, 25)
Je demande fréquemment à Dieu d’accroître le don de la foi en moi en utilisant les paroles de ce père : « Je crois ! Viens au secours de mon manque de foi ! » De fait, c’est la principale demande personnelle que je Lui adresse, tout le reste découlant de notre foi en Lui : « Tout est possible pour celui qui croit. »