Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui
5 Juin 2020 Parole du jour
Devant Dieu, et devant le Christ Jésus qui va juger les vivants et les morts, je t’en conjure, au nom de sa Manifestation et de son Règne : proclame la Parole, interviens à temps et à contretemps, dénonce le mal, fais des reproches, encourage, toujours avec patience et souci d’instruire. Un temps viendra où les gens ne supporteront plus l’enseignement de la saine doctrine ; mais, au gré de leurs caprices, ils iront se chercher une foule de maîtres pour calmer leur démangeaison d’entendre du nouveau. Ils refuseront d’entendre la vérité pour se tourner vers des récits mythologiques. Mais toi, en toute chose garde la mesure, supporte la souffrance, fais ton travail d’évangélisateur, accomplis jusqu’au bout ton ministère. Moi, en effet, je suis déjà offert en sacrifice, le moment de mon départ est venu. J’ai mené le bon combat, j’ai achevé ma course, j’ai gardé la foi. Je n’ai plus qu’à recevoir la couronne de la justice : le Seigneur, le juste juge, me la remettra en ce jour-là, et non seulement à moi, mais aussi à tous ceux qui auront désiré avec amour sa Manifestation glorieuse.
Deuxième lettre de Paul Apôtre à Timothée 4, 1-8 Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris |
Cycliquement, depuis la nuit des temps, surviennent des époques où les gens refusent de reconnaître l’existence d’une Vérité absolue qui transcende toutes les autres pour donner préséance chacun à sa propre perception de la vérité. Le manque de souci de vérité n’est malheureusement pas sans conséquence. Adam et Ève se sont chassés des jardins de l’Éden pour avoir voulu déterminer par eux-mêmes ce qui est bien et ce qui est mal sans référence à Dieu, leur Créateur. La zizanie, imagée poétiquement par la division des langues, est survenue à Babel parce que les hommes dans leur orgueil voulaient s’élever au rang de Dieu, d’où l’image de la tour, en établissant leur propre vérité au détriment de l’unique Vérité. Et ainsi de suite tout au long de l’histoire de l’homme et de l’histoire du salut. Si certains perçoivent les maux qui découlent du refus de la Vérité comme une punition de Dieu, sachant que Dieu est Amour et qu’Il respecte la liberté humaine au plus haut point, cela paraît plus plausible qu’il s’agisse des conséquences prévisibles de marcher dans l’obscurité : un monde sans Dieu, c’est l’enfer.
Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? (Lc 10, 25)
Je reconnais l’existence d’une Vérité qui transcende toutes les autres et je La recherche. Si je viens qu’à en dévier, je ne cherche pas à me justifier, mais, humblement, je me reconnais pécheur, faillible.