Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui
4 Novembre 2021 Parole du jour
En effet, aucun d’entre nous ne vit pour soi-même, et aucun ne meurt pour soi-même : si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur ; si nous mourons, nous mourons pour le Seigneur. Ainsi, dans notre vie comme dans notre mort, nous appartenons au Seigneur. Car, si le Christ a connu la mort, puis la vie, c’est pour devenir le Seigneur et des morts et des vivants. Alors toi, pourquoi juger ton frère ? Toi, pourquoi mépriser ton frère ? Tous, en effet, nous comparaîtrons devant le tribunal de Dieu. Car il est écrit : Aussi vrai que je suis vivant, dit le Seigneur, tout genou fléchira devant moi, et toute langue proclamera la louange de Dieu. Ainsi chacun de nous rendra compte à Dieu pour soi-même. Lettre de Paul Apôtre aux Romains 14, 7-12 En ce temps-là, les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l’écouter. Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! » Alors Jésus leur dit cette parabole : « Si l’un de vous a cent brebis et qu’il en perd une, n’abandonne-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller chercher celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il la retrouve ? Quand il l’a retrouvée, il la prend sur ses épaules, tout joyeux, et, de retour chez lui, il rassemble ses amis et ses voisins pour leur dire : “Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue !” Je vous le dis : C’est ainsi qu’il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit, plus que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de conversion. » Ou encore, si une femme a dix pièces d’argent et qu’elle en perd une, ne va-t-elle pas allumer une lampe, balayer la maison, et chercher avec soin jusqu’à ce qu’elle la retrouve ? Quand elle l’a retrouvée, elle rassemble ses amies et ses voisines pour leur dire : “Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé la pièce d’argent que j’avais perdue !” Ainsi je vous le dis : Il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se convertit. » Luc 15, 1-10 Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris |
Mus par l’Amour, aucun d’entre nous ne vit pour soi-même : si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur, et avec Lui, par Lui et en Lui, nous vivons les uns pour les autres, nous sommes solidaires les uns des autres. Quelqu’un vient-il à emprunter le chemin de la perdition que nous ressentons de la tristesse, la tristesse du Dieu Père qui habite en nous par son Esprit et qui voit l’un de ses enfants se détourner de Lui. Inversement, quelqu’un vient-il à se détourner de sa conduite mauvaise que nous oublions tout le mal qu’il nous a fait pour se réjouir avec notre Seigneur, imagé par la figure du père dans la parabole du fils prodigue, la joie du Dieu qui nous a dit par la bouche d’Ézéchiel : « Prendrai-je plaisir à la mort du méchant, — oracle du Seigneur Yahweh ? N'est-ce pas plutôt à ce qu'il se détourne de ses voies et qu'il vive ? » (Éz 18, 23).
C’est ainsi qu’il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit, plus que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de conversion. Il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se convertit. S’il y a solidarité entre ceux qui habitent la maison du Seigneur et ceux à qui il est offert un temps de grâce pour se laisser transformer par l’Amour et y avoir éventuellement accès en vertu de l’infinie miséricorde du Maître, entre l’Église triomphante et l’Église militante, combien plus devons-nous nous montrer solidaires les uns des autres nous qui avons tout à gagner du fait que cette solidarité fait grandir en nous l’amour, cet amour qui nous permet d’aspirer au Royaume.
Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? (Lc 10, 25)
Je m’abstiens de juger, de condamner. J’intercède plutôt en faveur de ceux dont le manque d’amour est pour moi cause de souffrances. Pour m’aider dans cette voie, je médite sur la souffrance encore plus grande qui afflige le Père céleste de voir l’un de ses enfants s’engager dans la voie de la perdition. Quelqu’un vient-il à se détourner de sa conduite mauvaise, que je me réjouis avec mon Père et le sien. Mu par l’Amour, je me fais solidaire de mes contemporains à la suite de Moïse qui s’est posé en intercesseur en faveur du peuple qui s’était détourné de son Seigneur.