Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui
23 Janvier 2022 Parole du jour
En ces jours-là, le prêtre Esdras apporta la Loi en présence de l’assemblée, composée des hommes, des femmes, et de tous les enfants en âge de comprendre. C’était le premier jour du septième mois. Esdras, tourné vers la place de la porte des Eaux, fit la lecture dans le livre, depuis le lever du jour jusqu’à midi, en présence des hommes, des femmes, et de tous les enfants en âge de comprendre : tout le peuple écoutait la lecture de la Loi. Le scribe Esdras se tenait sur une tribune de bois, construite tout exprès. Esdras ouvrit le livre ; tout le peuple le voyait, car il dominait l’assemblée. Quand il ouvrit le livre, tout le monde se mit debout. Alors Esdras bénit le Seigneur, le Dieu très grand, et tout le peuple, levant les mains, répondit : « Amen ! Amen ! » Puis ils s’inclinèrent et se prosternèrent devant le Seigneur, le visage contre terre. Esdras lisait un passage dans le livre de la loi de Dieu, puis les lévites traduisaient, donnaient le sens, et l’on pouvait comprendre. Néhémie le gouverneur, Esdras qui était prêtre et scribe, et les lévites qui donnaient les explications, dirent à tout le peuple : « Ce jour est consacré au Seigneur votre Dieu ! Ne prenez pas le deuil, ne pleurez pas ! » Car ils pleuraient tous en entendant les paroles de la Loi. Esdras leur dit encore : « Allez, mangez des viandes savoureuses, buvez des boissons aromatisées, et envoyez une part à celui qui n’a rien de prêt. Car ce jour est consacré à notre Dieu ! Ne vous affligez pas : la joie du Seigneur est votre rempart ! » Livre de Néhémie 8, 2-6.8-10. Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris |
« Ne vous affligez pas : la joie du Seigneur est votre rempart ! » est à mettre en parallèle avec ces paroles de Jésus : « Je vous le déclare, c'est ainsi qu'il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit, plus que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n'ont pas besoin de conversion. » (Lc 15, 7) Le Dieu qui est Amour trouve sa joie à faire miséricorde, à voir changer de cap ses enfants qui étaient engagés dans une voie de perdition. Ézéchiel mentionne deux fois plutôt qu’une la joie que le Seigneur trouve à faire miséricorde : Prendrais-je donc plaisir à la mort du méchant -- oracle du Seigneur Yahvé -- et non pas plutôt à le voir renoncer à sa conduite et vivre? (Éz 18, 23) Par ma vie, oracle du Seigneur Yahvé, je ne prends pas plaisir à la mort du méchant, mais à la conversion du méchant qui change de conduite pour avoir la vie. Convertissez-vous, revenez de votre voie mauvaise. Pourquoi mourir, maison d'Israël? (Éz 33,11)
Quand nous réalisons nous être détournés de l’Amour, nous être égarés hors des chemins de la Sagesse, et que naît en nos cœurs le désir de marcher selon les voies du Seigneur, nous devrions éprouver de la joie et non de la tristesse, entrer dans la joie de notre Père céleste qui, comme le père du fils prodigue, attendait avec impatience notre retour. Comme y incite l’apôtre Paul « Laissons-nous réconcilier avec Dieu » (2 Co 5, 20) et que la joie du Seigneur à faire miséricorde soit notre rempart.
Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? (Lc 10, 25)
Je fréquente régulièrement le sacrement de réconciliation afin d’offrir l’opportunité à mon Père céleste de me faire miséricorde et d’y trouver sa joie et moi la joie d’être pardonné !