Marcher dans la lumière

Bien-aimés, tel est le message que nous avons entendu de Jésus Christ et que nous vous annonçons : Dieu est lumière ; en lui, il n’y a pas de ténèbres. Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, alors que nous marchons dans les ténèbres, nous sommes des menteurs, nous ne faisons pas la vérité. Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de Jésus, son Fils, nous purifie de tout péché. Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous égarons nous-mêmes, et la vérité n’est pas en nous. Si nous reconnaissons nos péchés, lui qui est fidèle et juste va jusqu’à pardonner nos péchés et nous purifier de toute injustice. Si nous disons que nous sommes sans péché, nous faisons de lui un menteur, et sa parole n’est pas en nous. Mes petits enfants, je vous écris cela pour que vous évitiez le péché. Mais si l’un de nous vient à pécher, nous avons un défenseur devant le Père : Jésus Christ, le Juste. C’est lui qui, par son sacrifice, obtient le pardon de nos péchés, non seulement les nôtres, mais encore ceux du monde entier.

Première lettre de Jean 1, 5-10; 2, 1-2

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Marcher dans la lumière, c’est se reconnaître imparfait, pécheur. Quand nous admettons nos imperfections, nous sommes plus tolérants envers celles des autres et il est alors possible d’entrer en communion les uns avec les autres. Mieux encore quand nous reconnaissons nos manquements à l’amour, nos péchés, dans le sacrement de Réconciliation, le sang de Jésus nous purifie de tout péché et il nous est alors possible d’entrer en communion avec Dieu lui-même, le Dieu qui est lumière, le Dieu qui est Amour.

Si nous disons que nous sommes sans péché, nous faisons de lui un menteur, et sa parole n’est pas en nous. La communion avec les autres et avec Dieu devient alors difficile pour ne pas dire impossible.

Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? (Lc 10, 25)

Je m’efforce de marcher dans la lumière, cette lumière qui vient de l’Esprit Saint, le Consolateur qui convainc le monde au sujet du péché, de la justice et du jugement (Jn 16, 8), cette lumière qui éclaire ma conscience et me montre mes imperfections, mes incapacités et que je ne puis rien par moi-même ou si peu, mais que je peux tout si je laisse Dieu, le Dieu de l’impossible, aimer en moi et à travers moi.