Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui

Un instant, je t’avais caché ma face

Crie de joie, femme stérile, toi qui n’as pas enfanté ; jubile, éclate en cris de joie, toi qui n’as pas connu les douleurs ! Car les fils de la délaissée seront plus nombreux que les fils de l’épouse, – dit le Seigneur. Élargis l’espace de ta tente, déploie sans hésiter la toile de ta demeure, allonge tes cordages, renforce tes piquets ! Car tu vas te répandre au nord et au midi. Ta descendance dépossédera les nations, elle peuplera des villes désertées. Ne crains pas, tu ne connaîtras plus la honte ; ne tiens pas compte des outrages, tu n’auras plus à rougir, tu oublieras la honte de ta jeunesse, tu ne te rappelleras plus le déshonneur de ton veuvage. Car ton époux, c’est Celui qui t’a faite, son nom est « Le Seigneur de l’univers ». Ton rédempteur, c’est le Saint d’Israël, il s’appelle « Dieu de toute la terre ». Oui, comme une femme abandonnée, accablée, le Seigneur te rappelle. Est-ce que l’on rejette la femme de sa jeunesse ? – dit ton Dieu. Un court instant, je t’avais abandonnée, mais dans ma grande tendresse, je te ramènerai. Quand ma colère a débordé, un instant, je t’avais caché ma face. Mais dans mon éternelle fidélité, je te montre ma tendresse, – dit le Seigneur, ton rédempteur. Je ferai comme au temps de Noé, quand j’ai juré que les eaux ne submergeraient plus la terre : de même, je jure de ne plus m’irriter contre toi, et de ne plus te menacer. Même si les montagnes s’écartaient, si les collines s’ébranlaient, ma fidélité ne s’écarterait pas de toi, mon alliance de paix ne serait pas ébranlée, – dit le Seigneur, qui te montre sa tendresse.

Livre d'Isaïe 54, 1-10

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Quand nous méprisons les préceptes divins, quand nous voulons, à la suite d’Adam et Ève, nous faire dieux et déterminer par nous-mêmes ce qui est bien et qui est mal, quand nous voulons, à la suite des habitants de Babel, nous élever orgueilleusement jusqu’à Dieu, Dieu, parce qu’Il est Amour et que l’amour consiste, entre autres choses, à chérir la liberté de l’autre, de l’aimé, quoiqu’il puisse nous en coûter, Dieu donc, bien que cela afflige son cœur de Père, nous livre à nous-mêmes, nous cache un instant sa face. Si pénible que puisse se révéler une existence sans Dieu, cet état n’est pas irréversible. Nous avons toujours la possibilité, à la suite du fils prodigue, de retourner vers notre Père dont la fidélité est éternelle et qui n’attend qu’un signe en ce sens de notre part pour nous montrer sa tendresse, car Il est le Seigneur, notre rédempteur. Le temps de Noël, où nous commémorons le moment où le Dieu rédempteur a revêtu la chair en la personne de Jésus, constitue un moment privilégié pour nous ouvrir à ce Dieu Père qui souhaite plus que tout notre bonheur et nous sauver.

Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? (Lc 10, 25)

J’ouvre la porte de mon cœur à Dieu pour qu’Il y répande son Amour et que ce ne soit plus moi, mais Lui qui aime en moi et à travers moi, rendant mon existence et celle de ceux qui m’entourent meilleures. Quand je me détourne de Lui et que j’expérimente les douleurs de l’éloignement, je me rappelle de son éternelle fidélité et je me laisse réconcilier avec Lui.

Article précédent Article suivant
Retour à l'accueil
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article