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Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui

Maudit soit l’homme qui met sa foi dans un mortel

Ainsi parle le Seigneur : Maudit soit l’homme qui met sa foi dans un mortel, qui s’appuie sur un être de chair, tandis que son cœur se détourne du Seigneur. Il sera comme un buisson sur une terre désolée, il ne verra pas venir le bonheur. Il aura pour demeure les lieux arides du désert, une terre salée, inhabitable. Béni soit l’homme qui met sa foi dans le Seigneur, dont le Seigneur est la confiance. Il sera comme un arbre, planté près des eaux, qui pousse, vers le courant, ses racines. Il ne craint pas quand vient la chaleur : son feuillage reste vert. L’année de la sécheresse, il est sans inquiétude : il ne manque pas de porter du fruit. Rien n’est plus faux que le cœur de l’homme, il est incurable. Qui peut le connaître ? Moi, le Seigneur, qui pénètre les cœurs et qui scrute les reins, afin de rendre à chacun selon sa conduite, selon le fruit de ses actes.

Livre de Jérémie 17, 5-10

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Maudit soit l’homme qui met sa foi dans un mortel, qui s’appuie sur un être de chair, il ne verra pas venir le bonheur. La première chose que cela évoque pour moi, c’est le souvenir du passage d’un livre, lu il y a plusieurs années, où un époux avait dit avec beaucoup de perspicacité à sa conjointe qui le tenait responsable de tous ses maux : « Tu attends de moi que je te procure un bonheur que tu ne peux trouver qu’en Dieu seul. » Cela m’avait marqué à l’époque. J’en avais déduit deux choses : La première étant que je m’engageais dans une quête sans fin quand je recherchais le bonheur ailleurs que dans le Dieu Amour qui seul peut satisfaire les besoins d’un cœur qu’Il a créé pour l’infini. La seconde lui est corollaire : c’était mission impossible pour moi de chercher à faire par moi-même le bonheur de quelqu’un d’autre et, conséquemment, j’ai toujours intercédé auprès de Dieu en faveur des personnes qui auraient eu l’imprudence d’attendre de moi que je comble des attentes que seul le Dieu Tout-Puissant était en mesure de satisfaire.

Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? (Lc 10, 25)

Je médite de passage du livre des Actes des apôtres : « le nom de Jésus Christ le Nazôréen… il n'y a pas sous le ciel d'autre nom donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés. » (Ac 4, 10.12) Si grand que soit l’amour que Dieu manifeste à travers l’un de ses serviteurs, ce dernier demeure toujours un intermédiaire, un outil imparfait en plus. Aussi, afin de ne pas compromettre mon bonheur tant temporel qu’éternel, j’évite de mettre ma confiance dans l’humain pour la faire reposer en Dieu seul.

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