Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui
20 Décembre 2023 Parole du jour
En ces jours-là, Marie se mit en route et se rendit avec empressement vers la région montagneuse, dans une ville de Judée. Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth. Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint, et s’écria d’une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? Car, lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse en moi. Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. » Luc 1, 39-45 Rendez grâce au Seigneur sur la cithare, jouez pour lui sur la harpe à dix cordes. Chantez-lui le cantique nouveau, de tout votre art soutenez l'ovation. Le plan du Seigneur demeure pour toujours, les projets de son cœur subsistent d'âge en âge. Heureux le peuple dont le Seigneur est le Dieu, heureuse la nation qu'il s'est choisie pour domaine ! Nous attendons notre vie du Seigneur : il est pour nous un appui, un bouclier. La joie de notre cœur vient de lui, notre confiance est dans son nom très saint.
Psaume 33(32), 2-3.11-12.20-21. Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris |
La joie est un fruit de l’Esprit. Tout comme l’amour, elle émane du cœur dans lequel L’Esprit a fait sa demeure. Elle est intimement liée à la foi : heureuse celle qui a cru. Le curé d’Ars a dit : « Un saint triste est un triste saint », signifiant par là que la présence de l’Esprit d’Amour qui sanctifie fait défaut à un tel cœur dont la tristesse manifeste qu’il est plus tourné vers lui-même que vers le Seigneur et vers les autres. Cette joie comme l’Amour qu’elle accompagne est communicative. Dès que Marie a été informée du plan du Seigneur sur elle et sa cousine Élisabeth, elle se mit en route et se rendit avec empressement chez cette dernière pour la partager. L’Amour et la joie ne se sont pas seulement communiqués à Élisabeth mais à l’enfant qui dans son sein a tressailli d’allégresse.
Cette joie, parce qu’elle provient de Dieu, la joie de notre cœur vient de lui, est surnaturelle, immuable comme Celui en qui elle prend sa source. Cette joie découle de l’assurance d’avoir éventuellement part au salut : « Dieu, crée pour moi un cœur pur, restaure en ma poitrine un esprit ferme; ne me repousse pas loin de ta face, ne m'enlève pas ton esprit de sainteté. Rends-moi la joie de ton salut » (Ps 51, 12-14) ce salut qui est le plan du Seigneur qui demeure pour toujours, le projet de son cœur qui subsiste d’âge en âge. Nous en trouvons la confirmation dans les paroles de Jésus : « Réjouissez-vous plutôt de ce que vos noms sont écrits dans les cieux. » (Lc 10, 20) Tout comme cette joie prend sa source en Dieu, elle y trouve aussi son terme, le mouvement de l’âme pour y correspondre étant la louange et l’action de grâce : Rendez grâce au Seigneur !
Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? (Lc 10, 25)
J’ouvre mon cœur à la joie que le Seigneur veut y déposer par son Esprit d’Amour. Cette joie je ne la conserve pas jalousement pour moi-même, mais je m’efforce de la communiquer à ceux qui m’entourent. Pour éviter de porter ombrage à cette joie, je garde mon regard fixé sur Dieu et sur ceux vers qui Il m’envoie porter la Bonne Nouvelle du salut.