Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui
25 Mars 2025 Parole du jour
En ces jours-là, le Seigneur parla ainsi au roi Acaz : « Demande pour toi un signe de la part du Seigneur ton Dieu, au fond du séjour des morts ou sur les sommets, là-haut. » Acaz répondit : « Non, je n’en demanderai pas, je ne mettrai pas le Seigneur à l’épreuve. » Isaïe dit alors : « Écoutez, maison de David ! Il ne vous suffit donc pas de fatiguer les hommes : il faut encore que vous fatiguiez mon Dieu ! C’est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe : Voici que la vierge est enceinte, elle enfantera un fils, qu’elle appellera Emmanuel, car Dieu est avec nous. » Livre du prophète Isaïe 7, 10-14 ; 8, 10. Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris |
Dans l’ordre de l’amour et de la fidélité à Dieu, le roi Acaz se compare au roi Salomon qui lui aussi n’a rien demandé pour lui-même au Seigneur bien que Celui-ci l’y ait incité, mais a demandé la sagesse en vue du bien commun.
Dans son refus de demander un signe au Seigneur malgré que le Seigneur l’ait encouragé à le faire, le roi Acaz démontre sa connaissance des Écritures, « Vous ne mettrez pas le Seigneur votre Dieu à l’épreuve » (Dt 6,16), réponse que Jésus reprendra à son compte lorsque tenté par Satan au désert (Lc 4, 12). Mais surtout la réponse du roi Acaz montre toute la confiance qu’il a dans le Seigneur, tout l’amour qu’il a pour Lui. Touché par cette confiance et cet amour du roi Acaz, le Seigneur s’engage en retour à donner un signe tangible de son existence et de son Amour non seulement au roi ou au peuple juif, mais à l’humanité tout entière : « Voici que la vierge est enceinte, elle enfantera un fils, qu’elle appellera Emmanuel, car Dieu est avec nous. »
Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? (Lc 10, 25)
À la suite du roi Acaz, je me refuse à demander des signes au Seigneur avec l’assurance que Celui-ci agréera la confiance et l’amour que je Lui porte et avec l’espérance que cela l’inclinera à donner davantage, dans son infinie Bonté, pour le salut du plus grand nombre, que je n’aurais pensé à demander pour moi-même. Lorsque l’envie de demander un signe se présente à mon esprit, j’y vois une tentative de Satan de miner la relation de confiance et d’amour que j’entretiens avec le Seigneur.