Maître, je te suivrai partout où tu iras

En ce temps-là, Jésus, voyant une foule autour de lui, donna l’ordre de partir vers l’autre rive. Un scribe s’approcha et lui dit : « Maître, je te suivrai partout où tu iras. » Mais Jésus lui déclara : « Les renards ont des terriers, les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer la tête. » Un autre de ses disciples lui dit : « Seigneur, permets-moi d’aller d’abord enterrer mon père. » Jésus lui dit : « Suis-moi, et laisse les morts enterrer leurs morts. »

Matthieu 8, 18-22

Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Suivre Jésus, tel est l’idéal de la vie chrétienne. Suivre Jésus, c’est s’engager dans la voie du don de soi sans aucune limite, jusqu’à l’amour des ennemis (Mt 5, 44), jusqu’au don de sa vie pour ses amis (Jn 15, 13). Qui s’engage à la suite de Jésus ne connaît pas le repos en cette vie, car il y a toujours quelqu’un, quelque part, à qui Jésus souhaite manifester son amour et pour qui Il se cherche des collaborateurs qui Lui prêteront le concours de leur personne pour que cet amour s’exprime de manière concrète. Si l’on se fie à Thérèse de Lisieux, il n’y a même pas de repos dans l’éternité pour qui suit Jésus dans les voies de l’amour : « Je veux passer mon Ciel à faire du bien sur la terre jusqu’à la fin du monde. » Se reposer, quelle étrange idée pour quiconque a décidé de suivre Jésus dans les voies de l’amour, du don sans limite de soi.

Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? (Lc 10, 25)

Je me garde de la tentation de penser en avoir assez fait, parce qu’alors je vais cesser de marcher à la suite de Jésus dans les voies de l’Amour.