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Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui

Blasphème contre l'Esprit Saint

 

 

Blasphème contre l’Esprit Saint

 

Amen, je vous le dis : Dieu pardonnera tout aux enfants des hommes, tous les péchés et tous les blasphèmes qu'ils auront faits. Mais si quelqu'un blasphème contre l'Esprit Saint, il n'obtiendra jamais le pardon. Il est coupable d'un péché pour toujours. » Jésus parla ainsi parce qu'ils avaient dit : « Il est possédé par un esprit impur. ».

 

Marc 3, 28-30

 

 

 Si le blasphème contre l’Esprit Saint  est irrémissible, s’il ne peut être pardonné, il importe de chercher à savoir ce en quoi il peut consister afin d’éviter la damnation éternelle.

 

Qu’est-ce que le blasphème ? Le dictionnaire Petit Robert le définit comme une parole qui outrage la divinité. Quel affront est-il susceptible d’offenser gravement Dieu, et, particulièrement, dans le cas qui nous intéresse, son Esprit Saint ?

 

Le rôle premier de l’Esprit Saint est de rendre témoignage au Père des cieux et à celui qu’Il a envoyé dans le monde pour se faire connaître plus parfaitement des hommes, son fils notre Seigneur Jésus Christ : « Lorsque viendra le Paraclet, que je vous enverrai d'auprès du Père, l'Esprit de vérité, qui vient du Père, il me rendra témoignage » (Jn 15, 26). Plus le témoignage de l’Esprit est manifeste, notamment par la réalisation de miracles, plus grande est la faute de celui qui nie que l’action origine de Dieu ou, pire, comme dans le cas présent, impute cette action à son adversaire : Jésus parla ainsi parce qu'ils avaient dit : « Il est possédé par un esprit impur. ». La négation de l’évidence de l’existence de Dieu est cause de chute selon les paroles mêmes de Jésus : « Si je n'avais pas fait parmi eux les œuvres que nul autre n'a faites, ils n'auraient pas de péché; mais maintenant ils ont vu et ils nous haïssent, et moi et mon Père » (Jn 15, 24).

 

« Une fois venu, le Paraclet établira la culpabilité du monde en fait de péché » (Jn 16, 8). Une autre façon pour l’Esprit de rendre témoignage est d’agir au niveau des consciences et de faire réaliser à celui qui s’apprête à commettre le mal que son geste est répréhensible et ce, indépendamment qu’il reconnaisse l’existence de Dieu ou pas. Encore une fois, la gravité de la faute augmente à la mesure de ce que celui qui la commet a conscience de poser un geste condamnable. Particulièrement précaire se veut la position des croyants qui nient l’existence des péchés ou en être eux-mêmes les auteurs : « Si nous disons: "Nous n'avons pas de péché", nous nous abusons, la vérité n'est pas en nous. Si nous confessons nos péchés, lui (Jésus), fidèle et juste, pardonnera nos péchés et nous purifiera de toute iniquité. Si nous disons: "Nous n'avons pas péché", nous faisons de lui un menteur, et sa parole n'est pas en nous » (1 Jn 1, 8-10). Donc, pas de pardon possible pour qui nie la faute ! Nier être pécheurs, n’est-ce pas se prétendre les égaux de Dieu, le seul parfait ? Et, de ce fait, l’outrager ? La gravité d’agir à l’encontre de la volonté divine pour qui connaît celle-ci est aussi soulignée par Jésus : « Si je n'étais pas venu et ne leur avais pas parlé, ils n'auraient pas de péché; mais maintenant ils n'ont pas d'excuse à leur péché » (Jn 15, 22).

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