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Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui

Un Royaume sans portes ni frontières

 

 

Un Royaume sans portes ni frontières

 

Jésus, sortant de Capharnaüm, vit un homme, du nom de Matthieu, assis à son bureau de publicain (collecteur d'impôts). Il lui dit : « Suis-moi. » L'homme se leva et le suivit. Comme Jésus était à table à la maison, voici que beaucoup de publicains et de pécheurs vinrent prendre place avec lui et ses disciples. Voyant cela, les pharisiens disaient aux disciples : « Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheurs ? » Jésus, qui avait entendu, déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Allez apprendre ce que veut dire cette parole : C'est la miséricorde que je désire, et non les sacrifices. Car je suis venu appeler non pas les justes, mais les pécheurs. »

 

Matthieu 9, 9-13

 

 

Plus les gens sont importants en ce monde, plus il est difficile d’y avoir accès. Qui se ressemble s’assemble note avec beaucoup de perspicacité l’adage. Dans les années 1950, l’expression jet set  a été inventée pour désigner la catégorie sociale d’une élite fréquentant pour ses loisirs des endroits huppés qui lui sont réservés.

 

Fort heureusement pour nous telle n’est pas la philosophie du Dieu trois fois saint. S’il espère de nous que nous cherchions à lui ressembler, « Vous donc, soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait » (Mt 5, 48), il ne met aucune barrière pour nous empêcher d’avoir accès à Lui, bien au contraire ! Il vient à notre rencontre en dépit de notre misérable condition de pécheurs. Le Fils a assumé la chair pour faire de nous des enfants adoptifs du Père, pour rapprocher de Lui ceux qui s’en sont malencontreusement éloignés : Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades… je suis venu appeler non pas les justes, mais les pécheurs.

 

Comme Père, Dieu se laisse émouvoir par notre misère et pardonne pour peu que nous reconnaissions humblement notre condition de pécheurs et que nous nous montrions pareillement indulgents envers ceux qui ont commis des fautes envers nous ou Dieu : C'est la miséricorde que je désire, et non les sacrifices. Cela est accessible à tous, davantage même à ceux qui n’ont rien qu’à ceux qui possèdent, à l’encontre des us et coutumes de ce monde. Nous savoir petits, dépendants, ouvre notre cœur à ce Dieu qui cherche à le combler de son amour. S’il y a des portes et des clôtures à ce Royaume, c’est nous qui les mettons autour de notre propre cœur en refusant la gratuité du salut offert, en persévérant dans une conduite qui nous rend indignes du Royaume ou, plus tragiquement encore, en voulant y accéder par nos présumés « mérites » ou en voulant discréditer ceux que nous considérons comme n’en étant pas dignes ou, à tout le moins, moins « méritants » que nous.

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