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Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui

Voici mon serviteur

 

 

Voici mon serviteur

 

Les pharisiens se réunirent contre Jésus pour voir comment le faire périr. Jésus, l'ayant appris, quitta cet endroit ; beaucoup de gens le suivirent, et il les guérit tous. Mais Jésus leur défendit vivement de le faire connaître. Ainsi devait s'accomplir la parole prononcée par le prophète Isaïe : « Voici mon serviteur que j'ai choisi, mon bien-aimé en qui j'ai mis toute ma joie. Je ferai reposer sur lui mon Esprit, aux nations il fera connaître le jugement. Il ne protestera pas, il ne criera pas, on n'entendra pas sa voix sur les places publiques. Il n'écrasera pas le roseau froissé, il n'éteindra pas la mèche qui faiblit, jusqu'à ce qu'il ait fait triompher le jugement. Les nations païennes mettent leur espoir en son nom. » 

 

Matthieu 12, 14-21

 

 

Le serviteur du Père, c’est d’abord le Fils, modèle de tous ceux qui, à sa suite, désirent se faire les serviteurs de Dieu.

 

Je ferai reposer sur lui mon Esprit, aux nations il fera connaître le jugement. Le devoir premier du serviteur de Dieu est de rendre témoignage à la Vérité, encourager le bien et dénoncer ce qui est mal aux yeux du Seigneur, le refus d’écouter sa voix (Jr 18, 10), Vérité qui s’exprime d’abord dans les Écritures mais aussi universellement, quoique de manière plus diffuse, par la conscience. Faire connaître la Vérité demande force et discernement qui nous feraient défaut sans l’assistance de l’Esprit Saint.

 

Il n'écrasera pas le roseau froissé, il n'éteindra pas la mèche qui faiblit, jusqu'à ce qu'il ait fait triompher le jugement. Il s’agit ici de juger les actes et non ceux qui les commettent. « Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux » (Lc 6, 38). Celui qui a faibli n’a pas besoin d’être écrasé, il a besoin d’encouragements pour l’inciter à faire le bien et à s’éloigner du mal. Condamner le pécheur, c’est ramasser l’ivraie du champ et risquer d’arracher en même temps le blé » (Mt 13, 29). Rien n’est jamais perdu aux yeux de Dieu qui, tout au long de l’Ancien Testament, fait miséricorde à ceux qui se repentent de leur conduite, leur évitant le châtiment auquel celle-ci les avait exposés.

 

Les nations païennes mettent leur espoir en son nom. À plus forte raison faut-il s’abstenir de fermer les portes du Royaume à ceux qui pèchent par ignorance de Dieu et de sa volonté. Ces derniers, mis en contact avec la lumière de la Vérité et encouragés de voir que rien n’est encore perdu bien qu’ils aient pu errer dans l’obscurité du péché, développent l’espérance d’accéder au salut.

 

Il ne protestera pas, il ne criera pas, on n'entendra pas sa voix sur les places publiques. Le serviteur de Dieu est discret, il n’attire pas l’attention sur lui mais sur Dieu et sa Volonté.

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