Vanité des vanités, tout est vanité !

24 Septembre 2014

Vanité des vanités, tout est vanité !

Vanité des vanités, disait l'Ecclésiaste. Vanité des vanités, tout est vanité ! Quel profit l'homme retire-t-il de toute la peine qu'il se donne sous le soleil ? Une génération s'en va, une génération arrive, et la terre subsiste toujours. Le soleil se lève, le soleil se couche ; il se hâte de retourner à sa place, et de nouveau il se lèvera. Le vent part vers le midi, il tourne vers le nord ; il tourne et il tourne, et il recommence à tournoyer. Tous les fleuves vont à la mer, et la mer n'est pas remplie ; dans le sens où vont les fleuves, les fleuves continuent de couler. Tout discours est fatigant, on ne peut jamais tout dire. L'œil n'a jamais fini de voir, ni l'oreille d'entendre. Ce qui a existé, c'est cela qui existera ; ce qui s'est fait, c'est cela qui se fera ; il n'y a rien de nouveau sous le soleil. Y a-t-il une seule chose dont on dise : « Voilà enfin du nouveau ! » — Non, cela existait déjà dans les siècles passés. Seulement, il ne reste pas de souvenir d'autrefois ; de même, les événements futurs ne laisseront pas de souvenir après eux.

Qohélet 2, 1-11

Qu'est-ce donc qu'Apollos? Et qu'est-ce que Paul? Des serviteurs par qui vous avez embrassé la foi, et chacun d'eux selon ce que le Seigneur lui a donné. Moi, j'ai planté, Apollos a arrosé; mais c'est Dieu qui donnait la croissance. Ainsi donc, ni celui qui plante n'est quelque chose, ni celui qui arrose, mais celui qui donne la croissance: Dieu. Celui qui plante et celui qui arrose ne font qu'un, mais chacun recevra son propre salaire selon son propre labeur. Car nous sommes les coopérateurs de Dieu; vous êtes le champ de Dieu, l'édifice de Dieu. Selon la grâce de Dieu qui m'a été accordée, tel un bon architecte, j'ai posé le fondement. Un autre bâtit dessus. Mais que chacun prenne garde à la manière dont il y bâtit. De fondement, en effet, nul n'en peut poser d'autre que celui qui s'y trouve, c'est-à-dire Jésus Christ.

1 Corinthiens 3, 5-11

« Quand vous aurez fait tout ce que Dieu vous a commandé, dites-vous : 'Nous sommes des serviteurs quelconques : nous n'avons fait que notre devoir. ' » (Lc 17, 10). Que personne ne s’y trompe ! Si nous accomplissons quelque bien, c’est Dieu qui nous l’a inspiré par son Esprit, Lui qui nous en a donné les moyens, Lui encore, enfin, qui a fécondé nos efforts, donné la croissance, pour qu’ils portent le fruit espéré. Il n’y a pas à s’enorgueillir !

Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle? (Lc 10, 25)

Je prie le Seigneur d’ouvrir mes yeux pour emprunter son regard et discerner la vanité de l’activité humaine particulièrement de mes propres actions. Plus spécifiquement, lorsque je ferai des achats, je m’interrogerai sur la nécessité réelle d’acquérir les biens convoités et sur l’existence d’alternatives moins onéreuses tant pour mon portefeuille que pour l’environnement. Je ferai bénéficier les plus nécessiteux des économies ainsi réalisées.