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Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui

Autorité civile

 

 

Autorité civile

 

Les pharisiens se concertèrent pour voir comment prendre en faute Jésus en le faisant parler. Ils lui envoient leurs disciples, accompagnés des partisans d'Hérode : « Maître, lui disent-ils, nous le savons : tu es toujours vrai et tu enseignes le vrai chemin de Dieu ; tu ne te laisses influencer par personne, car tu ne fais pas de différence entre les gens. Donne-nous ton avis : Est-il permis, oui ou non, de payer l'impôt à l'empereur ? » Mais Jésus, connaissant leur perversité, riposta : « Hypocrites ! pourquoi voulez-vous me mettre à l'épreuve ? Montrez-moi la monnaie de l'impôt. » Ils lui présentèrent une pièce d'argent. Il leur dit : « Cette effigie et cette légende, de qui sont-elles ? - De l'empereur César », répondirent-ils. Alors il leur dit : « Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. »

 

Matthieu 22,15-21.

 

Parole du Seigneur au roi Cyrus, qu'il a consacré, qu'il a pris par la main, pour lui soumettre les nations et désarmer les rois, pour lui ouvrir les portes à deux battants, car aucune porte ne restera fermée : À cause de mon serviteur Jacob et d'Israël mon élu, je t'ai appelé par ton nom, je t'ai décerné un titre, alors que tu ne me connaissais pas. Je suis le Seigneur, il n'y en a pas d'autre : en dehors de moi, il n'y a pas de Dieu. Je t'ai rendu puissant, alors que tu ne me connaissais pas, pour que l'on sache, de l'orient à l'occident, qu'il n'y a rien en dehors de moi. Je suis le Seigneur, il n'y en a pas d'autre :

 

Isaïe 45, 1.4-6

 

Que chacun se soumette aux autorités en charge. Car il n'y a point d'autorité qui ne vienne de Dieu, et celles qui existent sont constituées par Dieu.  Si bien que celui qui résiste à l'autorité se rebelle contre l'ordre établi par Dieu.

 

Lettre de Paul aux Romains 13, 1-2

 

 

Les textes bibliques sont unanimes : l’autorité vient de Dieu pour être au service du bien commun (Lumen Fidei 55), notamment pour assurer la cohésion minimale essentielle à la vie en société. « Oui, mais… les gouvernants n’agissent-ils pas parfois contre les préceptes divins ? » objecterons-nous peut-être. C’est vrai, et ils en répondront devant Dieu. Mais il faut d’abord se rappeler que les dirigeants, particulièrement dans les sociétés démocratiques, cherchent à plaire et sont de ce fait le reflet des valeurs morales de ceux qu’ils gouvernent. Si nous voulons changer l’ordre des choses, ce n’es pas en se battant contre les symptômes d’un relâchement moral que sont des autorités et des lois iniques que nous y parviendrons mais en adoptant nous-mêmes un mode de vie irréprochable en manifestant l’amour de Dieu par notre conduite et en priant pour que l’Esprit du Seigneur repose sur un nombre grandissant de nos contemporains et que se répande ainsi la Bonne Nouvelle du Salut.  

 

Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle? (Lc 10, 25)

 

Quel est mon rapport avec les autorités ? Comment est-ce que je m’acquitte de ma responsabilité à leur égard ? Dans quelle mesure me soumets-je aux lois en vigueur ? Est-ce que je triche quand vient le temps de payer mes impôts faisant ainsi porter aux autres à un fardeau fiscal plus grand encore ? Quand j’ai l’opportunité m’est offerte de voter, est-ce que je me soucie d’établir mon choix sur la personne qui défendra le mieux l’intérêt commun ou est-ce que je laisse mon intérêt personnel prédominer ? Le respect des préceptes divins, meilleure garantie du bien commun, fait-il partie de mes critères d’évaluation lorsque vient le temps de mettre une personne à un poste d’autorité ?

 

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