Mes paroles ne passeront pas

Qu’y a-t-il de plus éphémère que la parole (humaine) ? Et pourtant, ce qu’il y a de plus passager acquiert en Dieu caractère d’éternité : « À jamais, Yahvé, ta parole, immuable aux cieux » (Ps 119, 89), plus durable encore que ce qui ne bouge pas dans l’ordre matériel : le ciel et la terre.

Lorsque vous verrez arriver cela (Jérusalem piétinée par les païens, les puissances des cieux ébranlées (Lc 21, 20-28), l’ordre matériel qui semble tirer à sa fin, sachez que le royaume de Dieu est proche, le début d’un autre ordre commencera, le règne de Dieu approche (Mc 1, 15). Que ce soit individuellement, par le vieillissement et la mort, ou collectivement, l’ultime échéance étant l’éventuel refroidissement du soleil, si d’autre catastrophe ne survient avant, nous serons arrachés au monde matériel pour entrer dans le monde spirituel. Pour nous guider sur cette route, nous avons la Parole de Dieu, la même hier, maintenant et à jamais, le rocher auquel nous attacher si nous aspirons à la vie éternelle dans un monde changeant, enclin à se soumettre au gré de ses passions (2 Tm 4, 3) du moment.

Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle? (Lc 10, 25)

Je m’attache à la Parole de Dieu. J’en lis quotidiennement un passage que je m’efforce de mettre en pratique avec l’aide de Dieu sollicitée dans ma prière afin que cette parole ne demeure pas lettre morte mais qu’elle soit esprit et vie (Jn 6, 63).