Comment savoir que nous connaissons Dieu

Comment savoir que nous connaissons Dieu

Bien-aimés, voici comment nous savons que nous le connaissons : si nous gardons ses commandements. Celui qui dit : « Je le connais », et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur : la vérité n’est pas en lui. Mais en celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu atteint vraiment la perfection : voilà comment nous savons que nous sommes en lui. Celui qui déclare demeurer en lui doit, lui aussi, marcher comme Jésus lui-même a marché. Bien-aimés, ce n’est pas un commandement nouveau que je vous écris, mais un commandement ancien que vous aviez depuis le commencement. La parole que vous avez entendue, c’est le commandement ancien. Et pourtant, c’est un commandement nouveau que je vous écris ; ce qui est vrai en cette parole l’est aussi en vous ; en effet, les ténèbres passent et déjà brille la vraie lumière. Celui qui déclare être dans la lumière et qui a de la haine contre son frère est dans les ténèbres jusqu’à maintenant. Celui qui aime son frère demeure dans la lumière, et il n’y a en lui aucune occasion de chute. Mais celui qui a de la haine contre son frère est dans les ténèbres : il marche dans les ténèbres sans savoir où il va, parce que les ténèbres ont aveuglé ses yeux.

Première lettre de Jean 2, 3-11

Nous connaissons Dieu si nous aimons car Dieu est Amour (1 Jn 4, 8). Garder ses commandements, c’est rencontrer les exigences minimales de l’amour de Dieu et du prochain. L’amour n’ayant pas de limites, Jésus nous incite à aller de plus en plus loin dans la voie de l’amour : « Il a été dit… eh bien moi je vous dis… » (Mt 5, 17-47) et de couronner le tout en fixant comme objectif l’Amour infini du Père : « Vous donc, soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait (Mt 5, 48). En cela nous avons Jésus comme modèle : Celui qui déclare demeurer en lui doit, lui aussi, marcher comme Jésus lui-même a marché.

Mais celui qui a de la haine contre son frère est dans les ténèbres : il marche dans les ténèbres sans savoir où il va, parce que les ténèbres ont aveuglé ses yeux. Pardonner n’est pas une option mais une obligation. Les personnes que j’ai connues qui ont refusé de pardonner ont non seulement vu leurs vies spirituelles dépérir mais encore leur vie amoureuse, le tout se concluant bien souvent par un divorce lorsque mariés.

Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle? (Lc 10, 25)

J’aime. J’aime sans poser de limite au don de moi surtout pas le refus de pardonner ! J’aime toujours davantage et j’apprends ainsi à mieux connaître Dieu de jour en jour avec l’espérance de le connaître en plénitude lorsque se déchirera le voile qui me sépare de Lui. « Car nous voyons, à présent, dans un miroir, en énigme, mais alors ce sera face à face. À présent, je connais d'une manière partielle; mais alors je connaîtrai comme je suis connu » (1 Co 13, 12) c’est-à-dire comme infiniment aimé !