Dieu a envoyé son Fils pour que, par lui, le monde soit sauvé

Dieu veut que tout homme ait la vie éternelle : Je ne prends pas plaisir à la mort de qui que ce soit, oracle du Seigneur Yahvé. Convertissez-vous et vivez! (Éz 18,32). La bonté de Dieu s’est d’abord manifestée envers le peuple qu’Il s’est choisi : « Leur cœur n'était pas constant envers lui ; ils n'étaient pas fidèles à son alliance. Et lui, miséricordieux, au lieu de détruire, il pardonnait. Il se rappelait : ils ne sont que chair, un souffle qui s'en va sans retour » (Ps 78, 37-39). Dieu s’est laissé émouvoir par la faiblesse de notre chair, incapable par elle-même de s’élever vers Lui, et a-t-Il assumé la chair par son Verbe dans la personne de Jésus Christ, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé. Mais ce salut offert gratuit et généreusement offert à tous beaucoup ne le veulent malheureusement pas : certains veulent se sauver eux-mêmes, se faire dieux, décider ce qui est bien ou mal… alors que d’autres veulent restreindre ce salut à un petit groupe, celui auquel ils appartiennent, et en exclure ceux hors de ce cercle restreint. La croix glorieuse de Jésus est le rappel que notre accès au salut éternel passe par Lui, par le sacrifice qu’Il a fait de Lui-même sur la croix, y payant le prix de notre rachat, et les bras ouverts de cette croix symbolisent l’ouverture à tous du salut offert, comme si Dieu voulait, par elle, embrasser le monde.

Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle?  (Lc 10, 25)

J’accueille la gratuité et l’universalité du salut. Je prie pour que le plus grand nombre possible puisse accéder au salut éternel. Je n’ai pas honte de la croix et quand je trace sur moi son signe, je le fais avec déférence, me rappelant qu’elle est l’instrument de notre salut à tous. Quand la souffrance m’afflige je tourne mes yeux vers la croix et j’unis mes souffrances à celles de Jésus crucifié pour le bien du plus grand nombre, notamment ceux qui vivent des épreuves similaires aux miennes.