Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui
8 Mars 2016 Parole du jour
Au temps favorable, je t’ai exaucé, secouru au jour du salut
Ainsi parle le Seigneur : Au temps favorable, je t’ai exaucé, au jour du salut, je t’ai secouru. Je t’ai façonné, établi, pour que tu sois l’alliance du peuple, pour relever le pays, restituer les héritages dévastés et dire aux prisonniers : « Sortez ! », aux captifs des ténèbres : « Montrez-vous ! » Au long des routes, ils pourront paître ; sur les hauteurs dénudées seront leurs pâturages. Ils n’auront ni faim ni soif ; le vent brûlant et le soleil ne les frapperont plus. Lui, plein de compassion, les guidera, les conduira vers les eaux vives. De toutes mes montagnes, je ferai un chemin, et ma route sera rehaussée. Les voici : ils viennent de loin, les uns du nord et du couchant, les autres des terres du sud. Cieux, criez de joie ! Terre, exulte ! Montagnes, éclatez en cris de joie ! Car le Seigneur console son peuple ; de ses pauvres, il a compassion. Jérusalem disait : « Le Seigneur m’a abandonnée, mon Seigneur m’a oubliée. » Une femme peut-elle oublier son nourrisson, ne plus avoir de tendresse pour le fils de ses entrailles ? Même si elle l’oubliait, moi, je ne t’oublierai pas.
Livre d'Isaïe 49,8-15. |
Au temps favorable, je t’ai exaucé, au jour du salut, je t’ai secouru. Le Seigneur ne nous exauce pas immédiatement, ce qui ferait de nous des enfants gâtés, mais il attend le moment le plus opportun pour notre salut et celui des personnes qui nous entourent, le jour du salut. Cela peut parfois être déroutant car nos prières les plus légitimes en faveur des autres semblent demeurer lettre morte. Nous ne devons toutefois pas désespérer fort de cette promesse du Seigneur lui-même : Une femme peut-elle oublier son nourrisson, ne plus avoir de tendresse pour le fils de ses entrailles ? Même si elle l’oubliait, moi, je ne t’oublierai pas. Aussi, devons-nous nous adresser à Dieu avec l’assurance d’être exaucé lorsque nos demandes sont justes. Et comment savoir qu’elles sont justes ? De par leur conformité à la Volonté du Père ainsi que nous l’indique Jésus : « mon jugement est juste, parce que je ne cherche pas à faire ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé » (Jn 5, 30), cette Volonté étant le salut du plus grand nombre.
Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle? (Lc 10, 25)
Je m’adresse à Dieu comme à un Père. Comme enfant je souhaite la réalisation de sa Volonté, je prie pour la réalisation du bien dont Il met le désir en mon cœur avec la certitude qu’Il n’y mettrait pas de tels désirs s’Il n’entendait pas les réaliser au moment opportun. Je fonde ma confiance sur l’exemple de Monique qui a longtemps intercédé pour la conversion de son fils Augustin qui menait une vie dissolue. Au temps favorable, ses prières ont été exaucées et son fils est devenu un saint reconnu par l’Église, ce que rien ne laissait présager au départ, bien au contraire !