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Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui

Je veux la miséricorde, non le sacrifice

 

 

Je veux la miséricorde, non le sacrifice

 

En ce temps-là, Jésus vit, en passant, un homme, du nom de Matthieu, assis à son bureau de publicain (collecteur d'impôts). Il lui dit : « Suis-moi. » L'homme se leva et le suivit. Comme Jésus était à table à la maison, voici que beaucoup de publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) et beaucoup de pécheurs vinrent prendre place avec lui et ses disciples. Voyant cela, les pharisiens disaient à ses disciples : « Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheurs ? » Jésus, qui avait entendu, déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Allez apprendre ce que signifie : ‘Je veux la miséricorde, non le sacrifice’. En effet, je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. »

                                                      
Matthieu 9, 9-13

 

 

Le sacrifice coûte quelque chose que l’on préférerait ne pas avoir à consentir de se départir. S’il en coûte, c’est en raison du peu d’amour. Il n’en coûte pas à celui qui aime. Il donne généreusement et avec joie sans espérer un retour quelconque, jusqu’à sa vie, si nécessaire. La miséricorde est cette sensibilité à la faiblesse et à la misère des autres que nous ressentons comme nôtre et dont nous désirons alléger la souffrance par notre compassion et par notre aide matérielle. La miséricorde est aussi pardon, un pardon qui est d’autant plus facile à accorder que nous avons conscience de nos propres faiblesses. La miséricorde est un autre nom de l’amour, un amour inconditionnel, un amour sans limite.

 

Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle? (Lc 10, 25)

 

En cette année de la Miséricorde, je demande au Seigneur un cœur miséricordieux comme le sien. À cette fin j’utilise l’invocation « Ô Jésus doux et humble de cœur, rendez mon cœur semblable au vôtre ! » ou une qui lui est similaire. Lorsqu’il me pèse de poser certains gestes d’amour de Dieu et du prochain, je prends conscience qu’il me reste du chemin à parcourir pour aimer conformément à la volonté divine et je demande à l’Esprit Saint d’insuffler un plus grand amour dans mon cœur.

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