Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui
27 Janvier 2017 Parole du jour
Frères, la foi est une façon de posséder ce que l’on espère, un moyen de connaître des réalités qu’on ne voit pas. Et quand l’Écriture rend témoignage aux anciens, c’est à cause de leur foi. Grâce à la foi, Abraham obéit à l’appel de Dieu : il partit vers un pays qu’il devait recevoir en héritage, et il partit sans savoir où il allait. Grâce à la foi, il vint séjourner en immigré dans la Terre promise, comme en terre étrangère ; il vivait sous la tente, ainsi qu’Isaac et Jacob, héritiers de la même promesse, car il attendait la ville qui aurait de vraies fondations, la ville dont Dieu lui-même est le bâtisseur et l’architecte. Grâce à la foi, Sara, elle aussi, malgré son âge, fut rendue capable d’être à l’origine d’une descendance parce qu’elle pensait que Dieu est fidèle à ses promesses. C’est pourquoi, d’un seul homme, déjà marqué par la mort, a pu naître une descendance aussi nombreuse que les étoiles du ciel et que le sable au bord de la mer, une multitude innombrable. C’est dans la foi, sans avoir connu la réalisation des promesses, qu’ils sont tous morts ; mais ils l’avaient vue et saluée de loin, affirmant que, sur la terre, ils étaient des étrangers et des voyageurs. Or, parler ainsi, c’est montrer clairement qu’on est à la recherche d’une patrie. S’ils avaient songé à celle qu’ils avaient quittée, ils auraient eu la possibilité d’y revenir. En fait, ils aspiraient à une patrie meilleure, celle des cieux. Aussi Dieu n’a pas honte d’être appelé leur Dieu, puisqu’il leur a préparé une ville. Grâce à la foi, quand il fut soumis à l’épreuve, Abraham offrit Isaac en sacrifice. Et il offrait le fils unique, alors qu’il avait reçu les promesses et entendu cette parole : ‘C’est par Isaac qu’une descendance portera ton nom.’ Il pensait en effet que Dieu est capable même de ressusciter les morts ; c’est pourquoi son fils lui fut rendu : il y a là une préfiguration. Lettre aux Hébreux 11, 1-2.8-19 |
La foi en ouvrant à l’amour de Dieu et du prochain constitue l’antidote à l’égoïsme ambiant qui est repli sur soi. La poussée de l’intolérance et la fermeture des frontières aux biens et personnes n’est pas le fait de quelques politiciens dits populistes mais le fruit de l’ivraie de l’égoïsme semé par l’Ennemi dans le terreau fertile d’une multitude de cœurs orgueilleux qui rejettent Dieu et son message d’amour et dans lesquels les appels à l’intolérance voire la haine trouvent écho. Grâce à la foi, Abraham obéit à l’appel de Dieu, il ne s’est pas attaché à ce qu’il possédait mais il partit vers un pays qu’il devait recevoir en héritage, et il partit sans savoir où il allait. D’un point de vue humain, matérialiste, cela est insécurisant. Seule l’assurance de la foi en un Dieu qui ne déçoit pas peut permettre de vaincre cette peur de l’inconnu et du partage qui permet non seulement le bien vivre ensemble mais encore d’aspirer à la Terre Promise, la Jérusalem céleste.
Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle? (Lc 10, 25)
Je mets ma foi en Dieu et m’ouvre à l’altérité et au partage à l’encontre des valeurs prônées par le monde.