Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui
21 Juillet 2017 Parole du jour
Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ; c’était encore les ténèbres. Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau. Elle se tenait près du tombeau, au-dehors, tout en pleurs. Et en pleurant, elle se pencha vers le tombeau. Elle aperçoit deux anges vêtus de blanc, assis l’un à la tête et l’autre aux pieds, à l’endroit où avait reposé le corps de Jésus. Ils lui demandent : « Femme, pourquoi pleures-tu ? » Elle leur répond : « On a enlevé mon Seigneur, et je ne sais pas où on l’a déposé. » Ayant dit cela, elle se retourna ; elle aperçoit Jésus qui se tenait là, mais elle ne savait pas que c’était Jésus. Jésus lui dit : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » Le prenant pour le jardinier, elle lui répond : « Si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as déposé, et moi, j’irai le prendre. » Jésus lui dit alors : « Marie ! » S’étant retournée, elle lui dit en hébreu : « Rabbouni ! », c’est-à-dire : Maître. Jésus reprend : « Ne me retiens pas, car je ne suis pas encore monté vers le Père. Va trouver mes frères pour leur dire que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. » Marie Madeleine s’en va donc annoncer aux disciples : « J’ai vu le Seigneur ! », et elle raconta ce qu’il lui avait dit.
Jean 20, 1.11-18
|
Le Seigneur n’est pas un concept impersonnel mais une Personne qui s’adresse à chacun de nous individuellement, non pas de vive voix comme avec Marie Madeleine, mais au plus profond de notre être, dans notre cœur, par son Esprit Saint. La difficulté, le défi si l’on peut s’exprimer ainsi, c’est d’apprendre à reconnaître sa voix qui est d’autant plus difficile à percevoir que nous nous laissons distraire par les soucis du monde, attirer par le matériel qui n’est qu’un pâle reflet du spirituel. Marie Madeleine, elle-même, n’a pas su distinguer dans un premier temps le Jésus ressuscité, le Jésus spirituel, attachée qu’elle s’était au Jésus historique, au Verbe fait chair. Jésus lui enseigne qu’il lui faut se détacher du matériel : « Ne me retiens pas, car je ne suis pas encore monté vers le Père ». De même, nous ne devons pas nous attacher aux manifestations sensibles, seraient-ce des consolations spirituelles, car elles ne sont pas Dieu mais des aides devant nous conduire à Lui et qui, inévitablement, cesseront une fois leur mission accomplie. Qui s’attache à elles plutôt qu’à Celui qui est à leur origine, s’expose à la déception et à la souffrance qui lui est inhérente.
Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle? (Lc 10, 25)
Je m’efforce de distinguer la voix du Seigneur à travers le tumulte du monde. Je prête attention aux motions de son Esprit Saint qui s’adresse à moi par la voix de ma conscience. Je suis également attentif aux appels que le Seigneur m’adresse par l’entremise des événements et des personnes, particulièrement mon prochain, celui qui est proche de moi.