Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui
2 Novembre 2017 Parole du jour
Frères, c'est la vérité que je dis dans le Christ, je ne mens pas, ma conscience m'en rend témoignage dans l'Esprit Saint : j’ai dans le cœur une grande tristesse, une douleur incessante. Moi-même, pour les Juifs, mes frères de race, je souhaiterais être anathème, séparé du Christ : ils sont en effet Israélites, ils ont l’adoption, la gloire, les alliances, la législation, le culte, les promesses de Dieu ; ils ont les patriarches, et c’est de leur race que le Christ est né, lui qui est au-dessus de tout, Dieu béni pour les siècles. Amen.
Lettre de Paul Apôtre aux Romains 9, 1-5
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Une caractéristique des saints est leur souci pour le salut des autres. Rien d’étonnant à cela ! Ils veulent ce que Dieu, notre Père céleste, veut, à savoir le salut de plus grand nombre de ses enfants. Aussi, éprouvent-ils dans leur cœur une grande tristesse, une douleur incessante, en raison du grand nombre de ceux qui ignorent ou refusent le salut qui leur est proposé. L’apôtre dit même souhaiter être séparé du Christ si cela pouvait contribuer au salut des ses frères de race. Cette soif des âmes est celle de Jésus sur la croix, Lui qui a mystérieusement été séparé du Père pour un temps afin de nous procurer le salut : "Elôï, Elôï, lema sabachthani", ce qui se traduit: "Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné?" (Mc 15, 34).
Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle? (Lc 10, 25)
Je me questionne à savoir jusqu’où je suis prêt à aller pour contribuer au salut des autres. Le degré de générosité de ma réponse exprimera le degré d’intensité de mon amour réel de Dieu. J’unis les souffrances que la vie m’impose à celles de Jésus crucifié pour les offrir au Père céleste pour le salut du plus grand nombre. En ce mois de novembre, j’ai une pensée toute particulière pour les âmes qui sont soumises à un temps de purification et qui souffrent de ne pas se retrouver avec Dieu sans rien pouvoir faire pour réduire le temps nécessaire à celle-ci parce qu’elles ont quitté ce monde, seul temps qui nous est donné pour parfaire notre capacité d’aimer.